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Aucune personne saine d'esprit ne parierait qu'un nombre significatif de médecins va rejeter l'accord. Car refuser la convention nécessite une action. De moins en moins de médecins se sentent impliqués. Et les économies imposées ne conviennent pas aux syndicats de médecins reconnus. Curieusement, on prévoit une période de réflexion et de négociation. Pour évoluer d'un accord à un mini-accord. Absym et Cartel savent pertinemment que ce n'est pas seulement la procédure qui met des bâtons dans les roues. Ils ne disposent pas de levier suffisant pour convaincre 40% des médecins - le minimum légal exigé - de dénoncer l'accord. La dernière fois que l'Absym y est arrivée, c'était au début des années 90 avec le document Moureaux.Le syndicalisme médical vit-il encore? L'apathie est grande. D'autant que les rares opposants ont été confrontés cette année à un double obstacle. Le déconventionnement ne peut se faire qu'électroniquement. Les médecins (on l'espère pas trop nombreux) qui ne sont pas informatisés ne peuvent donc se déconventionner et ceux qui ont un ordinateur se sont heurtés à des difficultés informatiques puisque comme c'est souvent le cas avec les systèmes proposés par les autorités (MyRiziv en l'occurrence), il y a eu des bugs. Donc, répétons-le : aucune personne censée n'oserait dire qu'un nombre significatif de médecins va dénoncer ce mini-accord...