Le journal médical publie le résultat de collaboration entre managers hospitaliers, chefs de service et médecins quant à l'innovation dans les soins de santé et les résultats d'une enquête sur l'efficacité des données santé. Sont impliqués plus de 600 membres de la revue.

Les personnes interrogées ont largement dépassé la simple déception quant aux besoins non rencontrés de big data pour une vision plus réaliste de ce que des analyses plus sophistiquées peuvent signifier pour nos soins de santé, pointe le Dr Amy Compton Philips, conseillère en chef de NEJM CAtalyst.

Aujourd'hui, les données cliniques (95%), les données de coût (56%) et les données d'assurance (56%) forment le sommet des sources d'information les plus utiles. Mais d'ici cinq ans, l'usage des données d'assurance va beaucoup diminuer tandis que celles liées à l'intérêt du patient et les données génomiques vont augmenter considérablement (de 40% dans les deux cas).

Pas assez efficace

Moins de 20% des personnes interrogées pensent que leur organisation utilisent de manière vraiment très efficace les données nécessaires aux soins aux patients. La plupart des réponses se partagent en réalité entre efficaces (36%) et pas très efficaces (32%).

L'enquête démontre également un manque d'interopérabilité entre les données système (72%), la difficulté de réunir les données (62%) et le temps nécessaire (60%) au meilleur usage des données patients. Une fois celles-ci réunies, elles doivent être introduites dans les dossiers patients.

Les médecins indiquent des difficultés à les analyser ensuite. Concernant le rassemblement, l'intégration, le partage des données entre les différentes organisations IT, il y a selon les sondés encore du travail à faire.

La plus grande valeur ajoutée des données concerne la coordination des soins, estiment les personnes interrogées (81%) comme l'identification précoce des groupes de patient à haut risque, indique un répondant. Les managers, les chefs de service et les médecins placent ensuite (79%) la nécessité des datas dans les procédures de décision. Les analyses prédictives arrivent en troisième position, mais bien moins classées pour les cliniciens (58%) que les chefs de clinique (80%).

Encourageant : seulement 18% des répondants estiment que ce type big data en santé est une mode tandis que 44% estiment qu'elles seront utiles dans quelques années et 32% dès maintenant.

Le journal médical publie le résultat de collaboration entre managers hospitaliers, chefs de service et médecins quant à l'innovation dans les soins de santé et les résultats d'une enquête sur l'efficacité des données santé. Sont impliqués plus de 600 membres de la revue.Les personnes interrogées ont largement dépassé la simple déception quant aux besoins non rencontrés de big data pour une vision plus réaliste de ce que des analyses plus sophistiquées peuvent signifier pour nos soins de santé, pointe le Dr Amy Compton Philips, conseillère en chef de NEJM CAtalyst. Aujourd'hui, les données cliniques (95%), les données de coût (56%) et les données d'assurance (56%) forment le sommet des sources d'information les plus utiles. Mais d'ici cinq ans, l'usage des données d'assurance va beaucoup diminuer tandis que celles liées à l'intérêt du patient et les données génomiques vont augmenter considérablement (de 40% dans les deux cas).Moins de 20% des personnes interrogées pensent que leur organisation utilisent de manière vraiment très efficace les données nécessaires aux soins aux patients. La plupart des réponses se partagent en réalité entre efficaces (36%) et pas très efficaces (32%). L'enquête démontre également un manque d'interopérabilité entre les données système (72%), la difficulté de réunir les données (62%) et le temps nécessaire (60%) au meilleur usage des données patients. Une fois celles-ci réunies, elles doivent être introduites dans les dossiers patients. Les médecins indiquent des difficultés à les analyser ensuite. Concernant le rassemblement, l'intégration, le partage des données entre les différentes organisations IT, il y a selon les sondés encore du travail à faire. La plus grande valeur ajoutée des données concerne la coordination des soins, estiment les personnes interrogées (81%) comme l'identification précoce des groupes de patient à haut risque, indique un répondant. Les managers, les chefs de service et les médecins placent ensuite (79%) la nécessité des datas dans les procédures de décision. Les analyses prédictives arrivent en troisième position, mais bien moins classées pour les cliniciens (58%) que les chefs de clinique (80%).Encourageant : seulement 18% des répondants estiment que ce type big data en santé est une mode tandis que 44% estiment qu'elles seront utiles dans quelques années et 32% dès maintenant.