"L'Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) travaille actuellement à trouver des solutions à ce problème mais il faut reconnaître que les firmes pharmaceutiques tendent de plus en plus à rationaliser les coûts. C'est un problème mondial", affirme Alain Chaspierre, président de l'APB.

"Sans compter que les médicaments sont très contrôlés. Dès qu'il y a le moindre couac dans la chaîne de production, ils doivent repasser l'ensemble du processus et cela prend du temps", déplore-t-il. Or il n'y "a souvent qu'un seul site au niveau mondial pour la production d'un médicament, difficile donc de changer de fournisseur en cas de souci".

Dans la liste des 400 médicaments manquants actuellement en officine, certains peuvent être remplacés par des génériques.

Les pharmaciens aimeraient obtenir le droit de proposer directement une alternative au patient sans pour autant devoir repasser par un médecin, un sujet actuellement en discussion avec le cabinet de la ministre de la Santé Maggie De Block.

Une liste des produits en rupture de stock est disponible sur le site internet de l'APB.

Dans les hôpitaux vénézuéliens, 88% des médicaments manquent

Les hôpitaux vénézuéliens souffrent toujours plus des pénuries, avec 88% des médicaments et 79% du matériel chirurgical désormais manquants, selon une étude publiée lundi par le Parlement, contrôlé par l'opposition, et une ONG.

"Les Vénézuéliens vont à un hôpital et ils doivent tout acheter (...). Il y a une pénurie de 84% des cathéters et des sondes, qui sont des fournitures basiques de n'importe quel hôpital", a dénoncé le député et médecin José Olivares lors d'une conférence de presse, en présentant les résultat de cette Enquête nationale sur les hôpitaux.

Le rapport, réalisé lors des dix premiers jours de mars par l'Assemblée nationale et l'ONG Médicos por la Salud (Médecins pour la santé), a également montré que 94% des services de radiographie ne fonctionnent pas, tout comme 97% de ceux de tomographie.

"L'Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) travaille actuellement à trouver des solutions à ce problème mais il faut reconnaître que les firmes pharmaceutiques tendent de plus en plus à rationaliser les coûts. C'est un problème mondial", affirme Alain Chaspierre, président de l'APB. "Sans compter que les médicaments sont très contrôlés. Dès qu'il y a le moindre couac dans la chaîne de production, ils doivent repasser l'ensemble du processus et cela prend du temps", déplore-t-il. Or il n'y "a souvent qu'un seul site au niveau mondial pour la production d'un médicament, difficile donc de changer de fournisseur en cas de souci". Dans la liste des 400 médicaments manquants actuellement en officine, certains peuvent être remplacés par des génériques. Les pharmaciens aimeraient obtenir le droit de proposer directement une alternative au patient sans pour autant devoir repasser par un médecin, un sujet actuellement en discussion avec le cabinet de la ministre de la Santé Maggie De Block. Une liste des produits en rupture de stock est disponible sur le site internet de l'APB.