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A l'agenda de la réunion du 30 juin dernier de la Task Force ad hoc figurait le 1733 dont l'urgence si l'on peut dire reste d'actualité mais cette réunion a été annulée " faute de disponibilité ". A la réunion du 7 juillet, par contre, les acteurs qui font partie de la cellule stratégique (syndicats médicaux notamment) ont pu avoir une série d'explications sur la " Nouvelle politique en matière de postes de garde " alors que l'audit des PMG a été présenté, lui, le 7 juin. La présentation " power point " du 7 juillet s'appuie sur un rapport provisoire. Cela se justifie vraisemblablement par le fait qu'un rapport final est attendu, nourri on l'espère de toutes les remarques du terrain. Le Tijd a pu néanmoins se le procurer.Selon une personne présente, l'essentiel de la nouvelle politique consiste à penser en " réseaux " et non plus en " postes de garde ". On passerait donc d'un poste de garde pour 100.000 habitants à un " cluster " de postes de garde pour 400.000 habitants qui correspond à l'échelle du réseau de soins, thématique qui fait par ailleurs l'objet d'une note spécifique de Maggie De Block, que le conseil d'Etat, aux dernières nouvelles, n'a pas voulu retoquer.Le cluster de PMG - en cohérence avec la future politique en réseaux - est censé apporter des économies d'échelle à des postes de garde qui ces dernières années se sont développés un peu au petit bonheur la chance. Si les médecins sont satisfaits du fonctionnement, pour les autorités, cela ne pouvait plus durer. Fonctionner en cluster permet aussi de rationaliser qui le nombre de chauffeurs qui le nombre de médecins de garde mobile. On parle de un à deux chauffeurs par réseau étant entendu que la garde de nuit doit aussi se penser en réseau. La garde de semaine reste dans les cartons mais elle sera à la même échelle.Le sentiment de "double langage" qui persiste au sein de membres de la Taskforce vient vraisemblablement des différences entres la Nouvelle politique et les recommandations sorties de l'audit (les arbitrages ne peuvent plairent à tous).Dans une réponse parlementaire, publiée le 18 juillet, Maggie De Block a précisé cette optique face à Catherine Fonck qui estime, avec ses confrères parlementaires, que " cela n'avance pas assez ".Ainsi, on a appris que les PMG devraient assurer une planification sur quatre ans et qu'un PMG par réseau devra voir le jour au sein d'un hôpital. Vu le nombre de patients peu important les nuits et week-ends, le 1733 une voie de secours la nuit. Enfin, le financement des PMG sera différentié de celui des cercles de MG.Les différents acteurs au sein de la Task Force sont invités à donner leurs commentaires et remarques pour qu'une note conceptuelle finale puisse être publiée en septembre.Catherine Fonck à la Chambre a fait deux remarques finales : ne pas "uniformiser pour uniformiser" (tenir compte des réalités de terrain) et ne pas tout centraliser autour des hôpitaux...L'optique en réseau n'est évidemment pas étrangère à l'audit sur les PMG finalisé dans le courant de 2017 et démarré en mai 2016 sur base notamment d'un questionnaire auquel tous les PMG sauf un ont répondu. L'idée est notamment de conceptualiser sur feuille blanche un PMG "parfait".