L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique évolutive provoquée par l'incapacité du coeur à assurer sa fonction de pompe.

"En raison des économies réalisées sur les moyens disponibles, du non-remboursement des examens et des techniques, mais aussi de la réduction du personnel infirmier dans les centres d'insuffisance cardiaque, l'affection constitue une menace pour le système des soins de santé en Belgique", préviennent le Groupe de travail, la Ligue cardiologique belge et l'association de patients 'Mon coeur entre parenthèses'.

Selon eux, si l'on n'applique pas les recommandations européennes en la matière, le nombre de patients risque de doubler d'ici à 2040.

Les hospitalisations pour une telle maladie coûtent, chaque année, 152 millions d'euros. Un chiffre qui a doublé en dix ans et qui représente 2 à 3% du budget global des soins de santé, détaillent-ils.

Sans plan national, l'insuffisance cardiaque deviendra la principale cause de mortalité parmi les maladies cardiovasculaires en Belgique, prédisent ces différents organismes. "La morbidité est en outre importante et comparable, voire supérieure à celle de la plupart des cancers."

Pour réduire le nombre d'hospitalisations, de réadmissions et le taux de mortalité, il convient de davantage sensibiliser les patients et leurs proches aux symptômes et de les impliquer dans la prise en charge, préconisent-ils. Un adulte sur cinq court en effet le risque de développer une insuffisance cardiaque mais seul un sur quatre connaît l'affection et ses conséquences, illustrent les trois organismes.

Un Belge sur dix ne peut par ailleurs nommer aucun facteur de risque (hypertension, tabagisme, diabète, obésité, apnée du sommeil, inactivité physique, alimentation riche en sel ou encore abus d'alcool).

Après une hospitalisation, il faut aussi, selon eux, encourager les contrôles rapprochés et réguliers via les centres d'insuffisance cardiaque et renforcer la collaboration avec les médecins généralistes.

L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique évolutive provoquée par l'incapacité du coeur à assurer sa fonction de pompe. "En raison des économies réalisées sur les moyens disponibles, du non-remboursement des examens et des techniques, mais aussi de la réduction du personnel infirmier dans les centres d'insuffisance cardiaque, l'affection constitue une menace pour le système des soins de santé en Belgique", préviennent le Groupe de travail, la Ligue cardiologique belge et l'association de patients 'Mon coeur entre parenthèses'. Selon eux, si l'on n'applique pas les recommandations européennes en la matière, le nombre de patients risque de doubler d'ici à 2040. Les hospitalisations pour une telle maladie coûtent, chaque année, 152 millions d'euros. Un chiffre qui a doublé en dix ans et qui représente 2 à 3% du budget global des soins de santé, détaillent-ils. Sans plan national, l'insuffisance cardiaque deviendra la principale cause de mortalité parmi les maladies cardiovasculaires en Belgique, prédisent ces différents organismes. "La morbidité est en outre importante et comparable, voire supérieure à celle de la plupart des cancers." Pour réduire le nombre d'hospitalisations, de réadmissions et le taux de mortalité, il convient de davantage sensibiliser les patients et leurs proches aux symptômes et de les impliquer dans la prise en charge, préconisent-ils. Un adulte sur cinq court en effet le risque de développer une insuffisance cardiaque mais seul un sur quatre connaît l'affection et ses conséquences, illustrent les trois organismes. Un Belge sur dix ne peut par ailleurs nommer aucun facteur de risque (hypertension, tabagisme, diabète, obésité, apnée du sommeil, inactivité physique, alimentation riche en sel ou encore abus d'alcool). Après une hospitalisation, il faut aussi, selon eux, encourager les contrôles rapprochés et réguliers via les centres d'insuffisance cardiaque et renforcer la collaboration avec les médecins généralistes.