Certimed a effectué l'an dernier 170.000 contrôles, un chiffre qui a baissé en trois ans (190.000). Environ 300 médecins s'occupent de les mener: trop peu, estime l'entreprise. Certimed recrute cinq personnes chaque année mais dans l'idéal, il en faudrait 20 par an pour répondre à la demande.

Avec 200 médecins pour effectuer environ 35.000 contrôles, la société Mediwe souffre moins de la pénurie mais elle recherche également de l'aide. "Durant des périodes de congé ou d'épidémie, comme pour la grippe, il n'est pas toujours possible de trouver suffisamment de médecins contrôle", explique le directeur, Christophe Deman.

Beaucoup abandonnent, à cause de la connotation négative du métier mais aussi notamment en raison de problèmes de mobilité.

Une solution avancée par les entreprises serait d'adapter la législation autour des médecins contrôle. Pour prétendre à ce poste, il faut actuellement posséder cinq ans d'expérience. Or, de nombreux nouveaux médecins souhaiteraient être candidats.

Un certain nombre d'acteurs du secteur se sont mis à table avec le cabinet de la ministre fédérale de la Santé publique, Maggie De Block mais aucune mesure concrète n'a encore été prise.

Christophe Deman propose également qu'une formation aux différents aspects de la médecine de contrôle soit prodiguée aux médecins généralistes.

Certimed a effectué l'an dernier 170.000 contrôles, un chiffre qui a baissé en trois ans (190.000). Environ 300 médecins s'occupent de les mener: trop peu, estime l'entreprise. Certimed recrute cinq personnes chaque année mais dans l'idéal, il en faudrait 20 par an pour répondre à la demande. Avec 200 médecins pour effectuer environ 35.000 contrôles, la société Mediwe souffre moins de la pénurie mais elle recherche également de l'aide. "Durant des périodes de congé ou d'épidémie, comme pour la grippe, il n'est pas toujours possible de trouver suffisamment de médecins contrôle", explique le directeur, Christophe Deman. Beaucoup abandonnent, à cause de la connotation négative du métier mais aussi notamment en raison de problèmes de mobilité. Une solution avancée par les entreprises serait d'adapter la législation autour des médecins contrôle. Pour prétendre à ce poste, il faut actuellement posséder cinq ans d'expérience. Or, de nombreux nouveaux médecins souhaiteraient être candidats. Un certain nombre d'acteurs du secteur se sont mis à table avec le cabinet de la ministre fédérale de la Santé publique, Maggie De Block mais aucune mesure concrète n'a encore été prise. Christophe Deman propose également qu'une formation aux différents aspects de la médecine de contrôle soit prodiguée aux médecins généralistes.