En raison du naufrage économique du pays pétrolier, 95% des médicaments pour maladies chroniques sont introuvables, de même que 85% de ceux considérés comme essentiels, par exemple pour lutter contre l'hypertension, selon la Fédération de la pharmacie.

"Ma fille est atteinte de cardiopathie et a besoin de beaucoup de médicaments (...) que je n'arrive pas à obtenir", a confié à l'AFP Zully Garcia, venue manifester devant l'hôpital pour enfants J.M. de los Rios, dans le centre de Caracas, avec sa fille Johangelis, quatre ans, dans les bras.

"Elle a besoin d'une transplantation cardiaque qui peut être réalisée en Argentine mais je n'arrive pas à avoir" de l'aide, a-t-elle ajouté, réclamant comme la centaine de manifestants autour d'elle que le président socialiste Nicolas Maduro accepte la mise en place d'un "corridor humanitaire" pour acheminer de l'étranger médicaments et matériel aux hôpitaux.

Selon un rapport du Parlement, à majorité d'opposition, et de l'ONG Médecins pour la santé, les hôpitaux vénézuéliens manquent de 79% du matériel chirurgical, tandis que 100% des laboratoires n'ont plus de produits réactifs pour réaliser leurs analyses.

Et un médecin, dans le public, touche le salaire minimum, de quoi acheter un peu plus d'un kilo de viande.

Face à l'hôpital José Gregorio Hernandez, également dans le centre de Caracas, des médecins, infirmiers et patients ont bloqué la circulation, provoquant la colère d'automobilistes.

"Je n'arrive pas à trouver les antibiotiques dont j'ai besoin", a raconté à l'AFP José Contreras, 55 ans, en fauteuil roulant et souffrant de problèmes respiratoires.

"Quand il y en a, je ne peux pas les payer", a-t-il ajouté, alors que l'inflation devrait atteindre 13.000% cette année selon le FMI.

Des manifestations similaires ont été enregistrées dans d'autres hôpitaux de la capitale et ailleurs dans le pays, avec quelques échauffourées signalées entre manifestants et forces de l'ordre, selon des médias et des ONG.

En raison du naufrage économique du pays pétrolier, 95% des médicaments pour maladies chroniques sont introuvables, de même que 85% de ceux considérés comme essentiels, par exemple pour lutter contre l'hypertension, selon la Fédération de la pharmacie. "Ma fille est atteinte de cardiopathie et a besoin de beaucoup de médicaments (...) que je n'arrive pas à obtenir", a confié à l'AFP Zully Garcia, venue manifester devant l'hôpital pour enfants J.M. de los Rios, dans le centre de Caracas, avec sa fille Johangelis, quatre ans, dans les bras. "Elle a besoin d'une transplantation cardiaque qui peut être réalisée en Argentine mais je n'arrive pas à avoir" de l'aide, a-t-elle ajouté, réclamant comme la centaine de manifestants autour d'elle que le président socialiste Nicolas Maduro accepte la mise en place d'un "corridor humanitaire" pour acheminer de l'étranger médicaments et matériel aux hôpitaux. Selon un rapport du Parlement, à majorité d'opposition, et de l'ONG Médecins pour la santé, les hôpitaux vénézuéliens manquent de 79% du matériel chirurgical, tandis que 100% des laboratoires n'ont plus de produits réactifs pour réaliser leurs analyses. Et un médecin, dans le public, touche le salaire minimum, de quoi acheter un peu plus d'un kilo de viande. Face à l'hôpital José Gregorio Hernandez, également dans le centre de Caracas, des médecins, infirmiers et patients ont bloqué la circulation, provoquant la colère d'automobilistes. "Je n'arrive pas à trouver les antibiotiques dont j'ai besoin", a raconté à l'AFP José Contreras, 55 ans, en fauteuil roulant et souffrant de problèmes respiratoires. "Quand il y en a, je ne peux pas les payer", a-t-il ajouté, alors que l'inflation devrait atteindre 13.000% cette année selon le FMI. Des manifestations similaires ont été enregistrées dans d'autres hôpitaux de la capitale et ailleurs dans le pays, avec quelques échauffourées signalées entre manifestants et forces de l'ordre, selon des médias et des ONG.