D'après un rapport de l'OCDE, un Belge sur deux de plus de 15 ans est en surpoids et près d'un sur cinq (18,6 %) est considéré comme "obèse". Ces chiffres pourraient doubler d'ici 2030.

L'obésité entraîne d'importantes répercussions sur la santé. Dans la dernière étude des Mutualités libres*, il apparaît " que les patients obèses ont tendance à "additionner" les maladies chroniques : 31 % souffrent d'hypertension, 18 % de dépression et 13 % de diabète. Autant de raisons de vouloir maigrir durablement ! "

Les femmes majoritaires

De plus en plus de Belges choisissent de recourir à la chirurgie : " Entre 2010 et 2016, les interventions chirurgicales ont augmenté de 82 %. Surtout chez les femmes, qui sont les plus enclines à se faire opérer: 7 opérations de l'obésité sur 10 concernent des femmes. Ces dernières ont aussi tendance à se faire opérer plus tôt (40 ans) que les messieurs (44 ans). "

Si le bypass est plus couramment utilisé (57% contre 40% pour la 'sleeve'), les Flamands préfèrent manifestement le bypass, les Wallons la sleeve. La pose d'un anneau gastrique est en voie de marginalisation (3 % des opérations).

Un patient qui opte pour une chambre individuelle paiera en moyenne 4.066 euros de sa poche, suppléments d'hospitalisation compris (honoraires et chambre), calcule la Mutualité libre. " En chambre double ou commune, son séjour lui coûtera presque quatre fois moins cher, avec une moyenne de 1.181 euros. Ce montant s'explique par les coûts élevés (à charge du patient) des implants et du matériel utilisé. "

Les Mutualités libres observent parallèlement " une hausse très significative des suppléments facturés entre 2010 et 2016, et ce pour tous les types d'opérations (+61 % pour le bypass, +60 % la sleeve et +29 % pour l'anneau gastrique) ".

Prévention et accessibilité

Les Mutualités libres estiment qu'il faut tant que faire se peut éviter la chirurgie. Si elle est indispensable, elle doit rester accessible financièrement. Or, selon l'enquête, les milieux défavorisés ne peuvent pas se le permettre (5% seulement de recours à la chirurgie parmi cette population qui devra débourser de sa poche 1.000 euros plus les frais pré ou postopératoires).

*"La chirurgie bariatrique en Belgique", étude portant sur 2.591 interventions parmi les Mutualités Libres (2010-2016). Etude complète sur www.mloz.be

D'après un rapport de l'OCDE, un Belge sur deux de plus de 15 ans est en surpoids et près d'un sur cinq (18,6 %) est considéré comme "obèse". Ces chiffres pourraient doubler d'ici 2030.L'obésité entraîne d'importantes répercussions sur la santé. Dans la dernière étude des Mutualités libres*, il apparaît " que les patients obèses ont tendance à "additionner" les maladies chroniques : 31 % souffrent d'hypertension, 18 % de dépression et 13 % de diabète. Autant de raisons de vouloir maigrir durablement ! "De plus en plus de Belges choisissent de recourir à la chirurgie : " Entre 2010 et 2016, les interventions chirurgicales ont augmenté de 82 %. Surtout chez les femmes, qui sont les plus enclines à se faire opérer: 7 opérations de l'obésité sur 10 concernent des femmes. Ces dernières ont aussi tendance à se faire opérer plus tôt (40 ans) que les messieurs (44 ans). "Si le bypass est plus couramment utilisé (57% contre 40% pour la 'sleeve'), les Flamands préfèrent manifestement le bypass, les Wallons la sleeve. La pose d'un anneau gastrique est en voie de marginalisation (3 % des opérations).Un patient qui opte pour une chambre individuelle paiera en moyenne 4.066 euros de sa poche, suppléments d'hospitalisation compris (honoraires et chambre), calcule la Mutualité libre. " En chambre double ou commune, son séjour lui coûtera presque quatre fois moins cher, avec une moyenne de 1.181 euros. Ce montant s'explique par les coûts élevés (à charge du patient) des implants et du matériel utilisé. "Les Mutualités libres observent parallèlement " une hausse très significative des suppléments facturés entre 2010 et 2016, et ce pour tous les types d'opérations (+61 % pour le bypass, +60 % la sleeve et +29 % pour l'anneau gastrique) ".Les Mutualités libres estiment qu'il faut tant que faire se peut éviter la chirurgie. Si elle est indispensable, elle doit rester accessible financièrement. Or, selon l'enquête, les milieux défavorisés ne peuvent pas se le permettre (5% seulement de recours à la chirurgie parmi cette population qui devra débourser de sa poche 1.000 euros plus les frais pré ou postopératoires).*"La chirurgie bariatrique en Belgique", étude portant sur 2.591 interventions parmi les Mutualités Libres (2010-2016). Etude complète sur www.mloz.be