Le semaine de la migraine entend briser le tabou qui règne sur le lieu de travail

"Si je devais décrire la migraine, c'est comme si j'avais un troupeau d'éléphants dans la tête, avec un enserrement au niveau de mon cerveau et un poignard à l'arrière. C'est très douloureux", décrit Juliette, étudiante de 23 ans. "Je travaille également dans un restaurant et quand ça m'arrive, j'ai des difficultés à lire et à me concentrer." La maladie est encore taboue sur le lieu de travail, ajoute-t-elle. Ce n'est qu'après deux ans qu'elle a décidé de consulter un spécialiste qui lui a révélé sa maladie. La semaine de la migraine, qui se tiendra du 15 au 20 mai, entend briser le silence.

On qualifie souvent le migraineux de calculateur, d'hypocrite. Conséquence : 44% n'ont même jamais consulté.

Selon Peter Winderickx, médecin du travail chez Mensura, les personnes souffrant de migraine sont plus sujettes à l'absentéisme et, surtout, au présentéisme au travail, coûtant chaque année quelque 1,2 million de jours aux employeurs. Des mesures simples, comme éviter un environnement de travail trop bruyant ou trop lumineux, permettrait de réduire cet impact et augmenter le bien-être des malades.

Le Dr Franco suggère même de reconnaître la maladie comme handicap, afin d'aider financièrement les entreprises à adapter le cadre de travail.

Lors de la semaine de la migraine, un camion abritant une "expérience migraine" sillonnera la Belgique et simulera une expérience semblable à celle vécue par les malades. Il sera stationné place Madou à Bruxelles le 16 mai au matin et place des Grands Prés à Mons le 19 mai après-midi.

La semaine de la migraine est une initiative des associations de pharmaciens APB et Ophaco, de la firme pharmaceutique GSK et de la Ligue belge contre les Céphalées.

Source : Belga

Le semaine de la migraine entend briser le tabou qui règne sur le lieu de travail"Si je devais décrire la migraine, c'est comme si j'avais un troupeau d'éléphants dans la tête, avec un enserrement au niveau de mon cerveau et un poignard à l'arrière. C'est très douloureux", décrit Juliette, étudiante de 23 ans. "Je travaille également dans un restaurant et quand ça m'arrive, j'ai des difficultés à lire et à me concentrer." La maladie est encore taboue sur le lieu de travail, ajoute-t-elle. Ce n'est qu'après deux ans qu'elle a décidé de consulter un spécialiste qui lui a révélé sa maladie. La semaine de la migraine, qui se tiendra du 15 au 20 mai, entend briser le silence. Selon Peter Winderickx, médecin du travail chez Mensura, les personnes souffrant de migraine sont plus sujettes à l'absentéisme et, surtout, au présentéisme au travail, coûtant chaque année quelque 1,2 million de jours aux employeurs. Des mesures simples, comme éviter un environnement de travail trop bruyant ou trop lumineux, permettrait de réduire cet impact et augmenter le bien-être des malades.Le Dr Franco suggère même de reconnaître la maladie comme handicap, afin d'aider financièrement les entreprises à adapter le cadre de travail.Lors de la semaine de la migraine, un camion abritant une "expérience migraine" sillonnera la Belgique et simulera une expérience semblable à celle vécue par les malades. Il sera stationné place Madou à Bruxelles le 16 mai au matin et place des Grands Prés à Mons le 19 mai après-midi. La semaine de la migraine est une initiative des associations de pharmaciens APB et Ophaco, de la firme pharmaceutique GSK et de la Ligue belge contre les Céphalées.Source : Belga