Cet itinéraire de soins a été réalisé en commun avec des représentants de toutes les professions de soins concernées et approuvé par leurs sociétés scientifiques respectives.

"La palette d'interventions possibles est très large, de la kinésithérapie (ou l'ostéopathie, ou la chiropraxie) à la chirurgie, en passant parfois aussi par des options dénuées du moindre fondement scientifique (comme les matelas d'andullation, pour ne citer qu'un exemple très en vogue actuellement)."

C'est pourquoi le KCE a considéré qu'un itinéraire de soins était nécessaire contre ce "mal du siècle".

Le KCE a collaboré avec la Spine Society of Belgium et des représentants des médecins généralistes, kinésithérapeutes et autres praticiens des techniques manuelles, spécialistes en médecine physique et réadaptation, chirurgiens orthopédistes, neurochirurgiens, anesthésistes/algologues (cliniques de la douleur) et psychologues.

"Pour la conception de l'itinéraire de soins, ce groupe de travail s'est adjoint les compétences d'ergothérapeutes et d'ergonomes, de médecins du travail et de médecins-conseils des mutualités. L'itinéraire a été pensé tous ensemble pour s'adresser à tous les professionnels de soins dans un esprit de bonne collaboration et de complémentarité, en n'oubliant pas de leur rappeler, ici et là, l'importance d'une bonne communication entre eux...", soulignent Pascale Jonckheer et Anja Desomer, les deux chercheuses du KCE qui ont piloté cette longue aventure.

Le KCE a également demandé aux patients d'expliciter leurs difficultés face au monde des soignants, lesquels ont bien du mal à convaincre qu'il n'y a pas nécessité forcément d'une imagerie.

"L'évolution la plus remarquable de ces dernières années en matière de douleurs lombaires est probablement la compréhension de la nature "bio-psycho-sociale" de cette affection. Environ 10% des patients risquent d'évoluer vers une douleur chronique, dont les facteurs favorisants sont désormais bien connus. Ces facteurs sont à la fois psychologiques (p.ex. une anxiété très marquée) et socio-professionnels (p.ex. un conflit avec l'employeur)."

Le KCE a également pris contact avec eHealth et les principaux producteurs de logiciels médicaux en leur proposant d'inclure un lien vers l'outil en ligne dans leurs logiciels (lire sur : www.lombalgie.kce.be).

Cet itinéraire de soins a été réalisé en commun avec des représentants de toutes les professions de soins concernées et approuvé par leurs sociétés scientifiques respectives."La palette d'interventions possibles est très large, de la kinésithérapie (ou l'ostéopathie, ou la chiropraxie) à la chirurgie, en passant parfois aussi par des options dénuées du moindre fondement scientifique (comme les matelas d'andullation, pour ne citer qu'un exemple très en vogue actuellement)."C'est pourquoi le KCE a considéré qu'un itinéraire de soins était nécessaire contre ce "mal du siècle". Le KCE a collaboré avec la Spine Society of Belgium et des représentants des médecins généralistes, kinésithérapeutes et autres praticiens des techniques manuelles, spécialistes en médecine physique et réadaptation, chirurgiens orthopédistes, neurochirurgiens, anesthésistes/algologues (cliniques de la douleur) et psychologues."Pour la conception de l'itinéraire de soins, ce groupe de travail s'est adjoint les compétences d'ergothérapeutes et d'ergonomes, de médecins du travail et de médecins-conseils des mutualités. L'itinéraire a été pensé tous ensemble pour s'adresser à tous les professionnels de soins dans un esprit de bonne collaboration et de complémentarité, en n'oubliant pas de leur rappeler, ici et là, l'importance d'une bonne communication entre eux...", soulignent Pascale Jonckheer et Anja Desomer, les deux chercheuses du KCE qui ont piloté cette longue aventure.Le KCE a également demandé aux patients d'expliciter leurs difficultés face au monde des soignants, lesquels ont bien du mal à convaincre qu'il n'y a pas nécessité forcément d'une imagerie."L'évolution la plus remarquable de ces dernières années en matière de douleurs lombaires est probablement la compréhension de la nature "bio-psycho-sociale" de cette affection. Environ 10% des patients risquent d'évoluer vers une douleur chronique, dont les facteurs favorisants sont désormais bien connus. Ces facteurs sont à la fois psychologiques (p.ex. une anxiété très marquée) et socio-professionnels (p.ex. un conflit avec l'employeur)." Le KCE a également pris contact avec eHealth et les principaux producteurs de logiciels médicaux en leur proposant d'inclure un lien vers l'outil en ligne dans leurs logiciels (lire sur : www.lombalgie.kce.be).