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Le médecin irano-suédois spécialisé en médecine de catastrophe, Ahmadreza Djalali, est détenu à Téhéran depuis avril 2016. Il est accusé par la justice iranienne de coopération avec des États ennemis et d'activités contre la sécurité nationale du pays. En octobre, il a été condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Téhéran, après quoi son avocat n'a pas fait appel, rendant la peine de mort exécutoire."En août, Djalali a fait savoir, dans une lettre rédigée depuis la prison, qu'il avait été condamné pour avoir refusé d'espionner pour les autorités iraniennes il y a quelques années", souligne Lore Van Welden. Au cours des dernières semaines, près de 200.000 personnes ont signé la pétition d'Amnesty International en Belgique, en Suède, en Italie et aux Pays-Bas, demandant sa libération immédiate et inconditionnelle. La pétition a été déposée jeudi soir dans la boîte aux lettres de l'ambassade iranienne, accompagnée d'une lettre signée par les directeurs d'Amnesty Belgique, Amnesty Suède et Amnesty Italie.Des représentants des parlements flamand et bruxellois ainsi que de la Chambre et du Sénat y ont également déposé des résolutions adoptées en soutien à l'universitaire. Dans une lettre adressée à l'ambassadeur iranien à Bruxelles, l'Absym a également protesté contre la condamnation à mort du Dr Ahmadreza Djalali. Le syndicat a demandé au premier ministre Charles Michel et son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, de tout mettre tout en oeuvre pour empêcher l'exécution du Dr Djalali.