Le Dr De Munck loue d'abord les mérites de la thèse du Dr Belche. "C'est un médecin généraliste, chercheur, enseignant. Il est pourtant toujours bien ancré dans la pratique. Cumuler pratique et rédaction de thèse, ce n'est pas évident."

L'oeuvre du généraliste n'est pas sans toucher la corde sensible du président du GBO puisqu'il traite de la meilleure entente entre médecins généralistes et médecins spécialistes. "Bref une lecture parmi d'autres à imposer, pourquoi pas, à tout étudiant en médecine ! C'est un excellent angle d'attaque pour parler santé publique et organisation des soins."

Une thèse symbolique

Le succès provoqué par la défense de la thèse est un symbole. "Un peu comme si le public présent voulait non seulement féliciter l'homme, le médecin généraliste, mais aussi sans doute ce qu'il représente : le métier qui peine à être reconnu comme une spécialité aussi prestigieuse que toutes les autres."

Dr Paul De Munck : "Nous avons résumé les valeurs du GBO à 'science, conscience et bon sens'. Je retrouve dans cette thèse ces trois valeurs essentielles à l'exercice de notre métier."

"Chaque thèse de médecine générale est un évènement en soi car les généralistes docteurs en sciences médicales ne sont pas légion", concède le Dr De Munck. "J'ai entendu que cinq thèses étaient en cours à l'Ulg. Il doit également y en avoir au sein des facultés de l'UCL et de l'ULB. C'est un très bon signe. Nous avons besoin de plus de généralistes avec un titre académique, de plus de professeurs. C'est essentiel pour que la médecine générale soit mieux enseignée, reconnue et respectée au niveau académique."

"Ce n'est peut-être que lorsque nous aurons une masse critique de généralistes 'gradés académiquement' que le dialogue au sein des facultés entre médecine générale et médecine spécialisée commencera à être plus facile", estime l'homme fort du GBO. "Et lorsque ce dialogue et cette (re)connaissance réciproque seront améliorés, alors les rapports entre eux changeront et un nouveau paradigme d'organisation de soins pourra plus facilement émerger dans lequel les pouvoirs publics pourront assurer : "les meilleurs soins, accessibles à tous, au meilleur endroit, par le prestataire le plus adéquat, au moment le plus opportun et au juste prix".

Une thèse familière

"Bien sûr, bien des concepts développés dans la thèse nous sont familiers au GBO depuis très, très longtemps, mais présentés sous cette forme, ils prennent toute leur dimension scientifique", concède Paul De Munck. " En tant que syndicat de médecins généralistes, nous devons nous nourrir de ce genre d'exercice et de littérature et nous ne nous en privons pas. Nous comptons même un thésé au sein de notre bureau (le Dr Drielsma), ce qui est plus que précieux !"

"Nous avons résumé les valeurs du GBO à "Science, conscience et bon sens". Je retrouve dans cette thèse (comme dans celles d'autres illustres prédécesseurs, MG eux aussi, issus des trois universités) ces trois valeurs essentielles à l'exercice de notre métier.

Le Dr De Munck loue d'abord les mérites de la thèse du Dr Belche. "C'est un médecin généraliste, chercheur, enseignant. Il est pourtant toujours bien ancré dans la pratique. Cumuler pratique et rédaction de thèse, ce n'est pas évident." L'oeuvre du généraliste n'est pas sans toucher la corde sensible du président du GBO puisqu'il traite de la meilleure entente entre médecins généralistes et médecins spécialistes. "Bref une lecture parmi d'autres à imposer, pourquoi pas, à tout étudiant en médecine ! C'est un excellent angle d'attaque pour parler santé publique et organisation des soins."Le succès provoqué par la défense de la thèse est un symbole. "Un peu comme si le public présent voulait non seulement féliciter l'homme, le médecin généraliste, mais aussi sans doute ce qu'il représente : le métier qui peine à être reconnu comme une spécialité aussi prestigieuse que toutes les autres." "Chaque thèse de médecine générale est un évènement en soi car les généralistes docteurs en sciences médicales ne sont pas légion", concède le Dr De Munck. "J'ai entendu que cinq thèses étaient en cours à l'Ulg. Il doit également y en avoir au sein des facultés de l'UCL et de l'ULB. C'est un très bon signe. Nous avons besoin de plus de généralistes avec un titre académique, de plus de professeurs. C'est essentiel pour que la médecine générale soit mieux enseignée, reconnue et respectée au niveau académique." "Ce n'est peut-être que lorsque nous aurons une masse critique de généralistes 'gradés académiquement' que le dialogue au sein des facultés entre médecine générale et médecine spécialisée commencera à être plus facile", estime l'homme fort du GBO. "Et lorsque ce dialogue et cette (re)connaissance réciproque seront améliorés, alors les rapports entre eux changeront et un nouveau paradigme d'organisation de soins pourra plus facilement émerger dans lequel les pouvoirs publics pourront assurer : "les meilleurs soins, accessibles à tous, au meilleur endroit, par le prestataire le plus adéquat, au moment le plus opportun et au juste prix"."Bien sûr, bien des concepts développés dans la thèse nous sont familiers au GBO depuis très, très longtemps, mais présentés sous cette forme, ils prennent toute leur dimension scientifique", concède Paul De Munck. " En tant que syndicat de médecins généralistes, nous devons nous nourrir de ce genre d'exercice et de littérature et nous ne nous en privons pas. Nous comptons même un thésé au sein de notre bureau (le Dr Drielsma), ce qui est plus que précieux !""Nous avons résumé les valeurs du GBO à "Science, conscience et bon sens". Je retrouve dans cette thèse (comme dans celles d'autres illustres prédécesseurs, MG eux aussi, issus des trois universités) ces trois valeurs essentielles à l'exercice de notre métier.