Cela fait plusieurs mois que le projet de remboursement des prestations d'oncofreezing attendait d'être mis en pratique. Ce lundi 20 mars, le Comité d'Assurance de l'Inami a donné son feu vert: quatre millions d'euros seront affectés au remboursement de ces prestations sur base annuelle.

La mesure prévoit le remboursement intégral du prélèvement et la conservation d'ovules, de sperme, de tissus ovariens ou testiculaires dans des centres agréés par l'Inami.

Ceux-ci peuvent dès aujourd'hui souscrire à la convention de l'Inami, a précisé le cabinet de la ministre de la Santé Maggie De Block.

"Jusqu'à présent, de nombreux jeunes malades étaient doublement pénalisés", a expliqué Maggie De Block: "ils devaient non seulement supporter des traitements lourds pour combattre la maladie mais aussi renoncer à leur éventuel désir d'enfant. Désormais, ils pourront se concentrer sur leur guérison et ne plus craindre de ne pas pouvoir avoir d'enfants à cause de la maladie."

Concernant le montant du budget alloué, le Pr Anne Delbaere, cheffe de la clinique de fertilité de l'hôpital Erasme, confiait en mai dernier au jdM : "C'est très encourageant mais c'est clairement insuffisant. Surtout que cela concerne les hommes et les femmes. Estimez déjà, rien que pour le cancer du sein, environ 500 cas par an chez des femmes de moins de 40 ans ". Sans compter que d'autres causes d'insuffisance gonadique ne sont pas prises en compte. Un budget qui serait donc appelé à augmenter ?

Cela fait plusieurs mois que le projet de remboursement des prestations d'oncofreezing attendait d'être mis en pratique. Ce lundi 20 mars, le Comité d'Assurance de l'Inami a donné son feu vert: quatre millions d'euros seront affectés au remboursement de ces prestations sur base annuelle.La mesure prévoit le remboursement intégral du prélèvement et la conservation d'ovules, de sperme, de tissus ovariens ou testiculaires dans des centres agréés par l'Inami.Ceux-ci peuvent dès aujourd'hui souscrire à la convention de l'Inami, a précisé le cabinet de la ministre de la Santé Maggie De Block."Jusqu'à présent, de nombreux jeunes malades étaient doublement pénalisés", a expliqué Maggie De Block: "ils devaient non seulement supporter des traitements lourds pour combattre la maladie mais aussi renoncer à leur éventuel désir d'enfant. Désormais, ils pourront se concentrer sur leur guérison et ne plus craindre de ne pas pouvoir avoir d'enfants à cause de la maladie."Concernant le montant du budget alloué, le Pr Anne Delbaere, cheffe de la clinique de fertilité de l'hôpital Erasme, confiait en mai dernier au jdM : "C'est très encourageant mais c'est clairement insuffisant. Surtout que cela concerne les hommes et les femmes. Estimez déjà, rien que pour le cancer du sein, environ 500 cas par an chez des femmes de moins de 40 ans ". Sans compter que d'autres causes d'insuffisance gonadique ne sont pas prises en compte. Un budget qui serait donc appelé à augmenter ?