Les jeunes Hainuyers ne font pas assez d'activité physique. Ils passent trop de temps devant leur écran d'ordinateur ou de télévision. Voilà les constats d'une enquête menée par l'Observatoire de la Santé du Hainaut entre 2012 et 2014. Pour cette Institution provinciale, le niveau bas d'activité physique et la sédentarité croissante chez les jeunes sont un défi majeur pour la société.

L'enquête montre, notamment, qu'entre 2004 et 2014, la proportion de jeunes qui consacrent quatre heures ou plus à l'ordinateur ou la console les jours sans école a augmenté à tous les âges. Autre constat: un jeune sur cinq déclare n'avoir jamais effectué de séance d'activité physique d'au moins 30 minutes dans la semaine qui a précédé le sondage. Et si, en 2014, 5 % des jeunes signalent faire partie d'un club sportif, la proportion diminue avec l'âge, les clubs étant réputés trop orientés vers la compétition. Pour l'Observatoire de la Santé du Hainaut, il est donc important de repenser l'offre sportive et ses finalités, en développant le sport pour tous dès le plus jeune âge plutôt qu'en favorisant l'émergence d'une élite prestigieuse mais minoritaire.

Des moyens d'intervention existent, cependant. Comme rendre le cours d'éducation physique plus attrayant, lutter contre les dispenses de cours trop généreuses. Les infrastructures sont également pointées par l'enquête qui souligne que 19 écoles sur 34 interrogées se plaignent de ne pas avoir suffisamment de salles pour organiser leurs cours. L'enquête veut aussi encourager la promotion du déplacement à vélo vers l'école: elle indique en effet qu'un jeune de 11 ans sur quatre seulement se rend à l'école à vélo et que cette proportion diminue avec l'âge. L'aménagement du territoire est, dans ce domaine, un élément essentiel.

L'enquête montre, par ailleurs, que les inégalités sociales sont des obstacles à l'activité physique. Ainsi, plus la situation socio-économique des jeunes est défavorable, plus le niveau d'activité physique est bas. Mais, quel que soit cas de figure, le rôle des parents reste essentiel, tout autant que les encouragements du médecin généraliste.

Les jeunes Hainuyers ne font pas assez d'activité physique. Ils passent trop de temps devant leur écran d'ordinateur ou de télévision. Voilà les constats d'une enquête menée par l'Observatoire de la Santé du Hainaut entre 2012 et 2014. Pour cette Institution provinciale, le niveau bas d'activité physique et la sédentarité croissante chez les jeunes sont un défi majeur pour la société. L'enquête montre, notamment, qu'entre 2004 et 2014, la proportion de jeunes qui consacrent quatre heures ou plus à l'ordinateur ou la console les jours sans école a augmenté à tous les âges. Autre constat: un jeune sur cinq déclare n'avoir jamais effectué de séance d'activité physique d'au moins 30 minutes dans la semaine qui a précédé le sondage. Et si, en 2014, 5 % des jeunes signalent faire partie d'un club sportif, la proportion diminue avec l'âge, les clubs étant réputés trop orientés vers la compétition. Pour l'Observatoire de la Santé du Hainaut, il est donc important de repenser l'offre sportive et ses finalités, en développant le sport pour tous dès le plus jeune âge plutôt qu'en favorisant l'émergence d'une élite prestigieuse mais minoritaire. Des moyens d'intervention existent, cependant. Comme rendre le cours d'éducation physique plus attrayant, lutter contre les dispenses de cours trop généreuses. Les infrastructures sont également pointées par l'enquête qui souligne que 19 écoles sur 34 interrogées se plaignent de ne pas avoir suffisamment de salles pour organiser leurs cours. L'enquête veut aussi encourager la promotion du déplacement à vélo vers l'école: elle indique en effet qu'un jeune de 11 ans sur quatre seulement se rend à l'école à vélo et que cette proportion diminue avec l'âge. L'aménagement du territoire est, dans ce domaine, un élément essentiel. L'enquête montre, par ailleurs, que les inégalités sociales sont des obstacles à l'activité physique. Ainsi, plus la situation socio-économique des jeunes est défavorable, plus le niveau d'activité physique est bas. Mais, quel que soit cas de figure, le rôle des parents reste essentiel, tout autant que les encouragements du médecin généraliste.