Cinq étudiants liégeois, sur sept qui avaient introduit une requête en urgence, ont été suivis par le Conseil d'État. Par un arrêt, la juridiction a suspendu l'exécution du classement du concours de médecine organisé par l'ULg à l'issue de la première année d'études de médecine.

"Mais uniquement en ce qu'il ne classe pas en ordre utile certains des requérants ayant pourtant obtenu les crédits nécessaires à la poursuite de leur cursus, les privant dès lors de l'attestation d'accès à la suite du cycle de bachelier en sciences médicales", souligne le Conseil.

Dans le détail, voici le classement des requérants: 134è avec 61 crédits, 147è avec 61 aussi, 159è avec 48, 160è avec 60 et enfin 162è avec 47 crédits.

À noter, deux étudiants classés 171è et 192è ont tenté leur chance avec respectivement 25 et 43 crédits, en vain.

À l'instar des arrêts rendus le 26 juillet concernant neuf étudiants en médecine de l'Université de Namur, le Conseil d'Etat a considéré que l'arrêté royal du 30 août 2015 et l'arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 17 juillet 2015, sur lesquels se fonde le classement attaqué, sont illégaux et doivent en conséquence être écartés conformément à l'article 159 de la Constitution.

L'arrêt constate qu'il en résulte qu'aucune limitation d'accès à la deuxième année d'études n'existe actuellement si ce n'est la réussite des 45 crédits requis.

Cinq étudiants liégeois, sur sept qui avaient introduit une requête en urgence, ont été suivis par le Conseil d'État. Par un arrêt, la juridiction a suspendu l'exécution du classement du concours de médecine organisé par l'ULg à l'issue de la première année d'études de médecine. "Mais uniquement en ce qu'il ne classe pas en ordre utile certains des requérants ayant pourtant obtenu les crédits nécessaires à la poursuite de leur cursus, les privant dès lors de l'attestation d'accès à la suite du cycle de bachelier en sciences médicales", souligne le Conseil. Dans le détail, voici le classement des requérants: 134è avec 61 crédits, 147è avec 61 aussi, 159è avec 48, 160è avec 60 et enfin 162è avec 47 crédits. À l'instar des arrêts rendus le 26 juillet concernant neuf étudiants en médecine de l'Université de Namur, le Conseil d'Etat a considéré que l'arrêté royal du 30 août 2015 et l'arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 17 juillet 2015, sur lesquels se fonde le classement attaqué, sont illégaux et doivent en conséquence être écartés conformément à l'article 159 de la Constitution. L'arrêt constate qu'il en résulte qu'aucune limitation d'accès à la deuxième année d'études n'existe actuellement si ce n'est la réussite des 45 crédits requis.