À Bruxelles plus qu'ailleurs, l'engorgement des urgences est un problème. Pour pallier cette situation, le gouvernement fédéral incite la médecine d'urgence et la médecine générale à mieux collaborer. Pour Ellen Stassart, directrice générale de la Garde bruxelloise brusselse wachtdienst (GBBW), l'implantation du 1030 sur le site de l'hôpital Paul Brien est à cet égard une aubaine. " Nous nous sommes installés sur ce site plutôt par hasard, mais l'implantation est idéale : une étude sur l'implantation géographique et la mobilité démontrait que Schaerbeek était un lieu idéal pour implanter un poste de garde. De plus, l'hôpital désirait fortement cette collaboration et a adapté pour l'occasion son système de triage. Les urgences tiennent désormais compte de la présence d'un poste de garde et y réfèrent des patients. Evidemment, le 1030 réfère également des patients aux urgences, quand il le faut. "

Un bon départ

Si le poste de garde est récent, des tendances se dessinent déjà. En deux mois de fonctionnement - juillet et août - 132 personnes ont été admises au PMG, alors que ce sont des mois traditionnellement creux et que le 1030 ne fonctionnait que le week-end. Un tiers des patients ont été redirigés par le call center, un tiers par le site web de la garde et enfin, un tiers par les urgences de l'hôpital. " Cela tourne assez bien ", se félicite Ellen Stassart. " On a démarré doucement, sans campagne de communication. Mais ça fonctionne déjà bien. "

Si aucune évaluation ne permet de dire actuellement qu'il y a une diminution de fréquentation aux urgences pour des motifs inappropriés, la GBBW constate qu'il y a un intérêt tant pour l'hôpital que pour le poste de garde, que cela fonctionne et que les patients trouvent le chemin du PMG. " Malgré les discussions qui existent entre les deux parties, c'est un peu tôt pour se lancer dans cette évaluation ", ajoute la directrice générale. " Nous avions lancé ce poste de garde en adoptant un peu un profil bas, mais depuis début septembre, nous avons ouvert le PMG aussi bien en semaine qu'en week-end. Les médecins généralistes de Schaerbeek étaient réellement demandeurs d'ouvrir en semaine, car cela n'a pas beaucoup de sens de référer les patients locaux ailleurs alors que la possibilité existait de les accueillir au 1030. "

La mise sur pied de ce PMG n'aurait d'ailleurs pu se faire sans le concours des associations locales (Association des médecins généralistes d'Evere et de Schaerbeek et du quartier nord, soit l'AMGES et l'AMGQN). " Évidemment, les associations ont pris cela en mains. C'est un médecin du quartier, membre du CA de la GBBW qui a facilité le lancement de ce poste de garde. En tant que coordinateurs, nous avons besoin des médecins pour communiquer avec les services d'urgence, mais aussi avec leurs collègues pour promouvoir la garde bruxelloise. "

Les prochaines étapes

Le PMG est donc ouvert depuis début septembre tant en semaine que le week-end. " Il faudra dans la suite logique évaluer l'impact du PMG sur l'engorgement des urgences. Ensuite, l'objectif est d'ouvrir d'autres postes de garde sur Bruxelles. "

La Garde bruxelloise peut néanmoins déjà s'enorgueillir d'entrer dans les plans de la nouvelle politique de Maggie de Block. " Ce qui est intéressant, à Bruxelles, c'est que la médecine de garde peut s'appuyer sur une coupole, la Garde bruxelloise, qui interconnecte les différents postes de garde de la région de la capitale. C'est dans la ligne politique du Fédéral. La coordination et la centralisation que cela induit est une plus-value non négligeable pour le patient ", note Ellen Stassart. Ce n'est pas pour autant que tout est acquis d'avance dans la capitale. " Le bilinguisme est évidemment une particularité à Bruxelles, et mettre en place des postes de garde bilingues représente un grand défi. "

Quelques particularités

Le poste a quelques particularités. La première, et non des moindres, c'est son accessibilité : on sait que se garer est parfois une gageure à Bruxelles, mais l'implantation du 1030 permet un accès aisé aux voitures.

L'autre particularité, c'est que les locaux sont partagés. En journée, c'est la médecine du travail qui y officie. " Vu le prix des locations à Bruxelles, c'est un plus pour nous, évidemment. D'autant que les cabinets étaient déjà équipés, même si nous avons apporté du matériel. C'était déjà une bonne base et c'est une excellente collaboration. "

À Bruxelles plus qu'ailleurs, l'engorgement des urgences est un problème. Pour pallier cette situation, le gouvernement fédéral incite la médecine d'urgence et la médecine générale à mieux collaborer. Pour Ellen Stassart, directrice générale de la Garde bruxelloise brusselse wachtdienst (GBBW), l'implantation du 1030 sur le site de l'hôpital Paul Brien est à cet égard une aubaine. " Nous nous sommes installés sur ce site plutôt par hasard, mais l'implantation est idéale : une étude sur l'implantation géographique et la mobilité démontrait que Schaerbeek était un lieu idéal pour implanter un poste de garde. De plus, l'hôpital désirait fortement cette collaboration et a adapté pour l'occasion son système de triage. Les urgences tiennent désormais compte de la présence d'un poste de garde et y réfèrent des patients. Evidemment, le 1030 réfère également des patients aux urgences, quand il le faut. "Si le poste de garde est récent, des tendances se dessinent déjà. En deux mois de fonctionnement - juillet et août - 132 personnes ont été admises au PMG, alors que ce sont des mois traditionnellement creux et que le 1030 ne fonctionnait que le week-end. Un tiers des patients ont été redirigés par le call center, un tiers par le site web de la garde et enfin, un tiers par les urgences de l'hôpital. " Cela tourne assez bien ", se félicite Ellen Stassart. " On a démarré doucement, sans campagne de communication. Mais ça fonctionne déjà bien. "Si aucune évaluation ne permet de dire actuellement qu'il y a une diminution de fréquentation aux urgences pour des motifs inappropriés, la GBBW constate qu'il y a un intérêt tant pour l'hôpital que pour le poste de garde, que cela fonctionne et que les patients trouvent le chemin du PMG. " Malgré les discussions qui existent entre les deux parties, c'est un peu tôt pour se lancer dans cette évaluation ", ajoute la directrice générale. " Nous avions lancé ce poste de garde en adoptant un peu un profil bas, mais depuis début septembre, nous avons ouvert le PMG aussi bien en semaine qu'en week-end. Les médecins généralistes de Schaerbeek étaient réellement demandeurs d'ouvrir en semaine, car cela n'a pas beaucoup de sens de référer les patients locaux ailleurs alors que la possibilité existait de les accueillir au 1030. "La mise sur pied de ce PMG n'aurait d'ailleurs pu se faire sans le concours des associations locales (Association des médecins généralistes d'Evere et de Schaerbeek et du quartier nord, soit l'AMGES et l'AMGQN). " Évidemment, les associations ont pris cela en mains. C'est un médecin du quartier, membre du CA de la GBBW qui a facilité le lancement de ce poste de garde. En tant que coordinateurs, nous avons besoin des médecins pour communiquer avec les services d'urgence, mais aussi avec leurs collègues pour promouvoir la garde bruxelloise. "Le PMG est donc ouvert depuis début septembre tant en semaine que le week-end. " Il faudra dans la suite logique évaluer l'impact du PMG sur l'engorgement des urgences. Ensuite, l'objectif est d'ouvrir d'autres postes de garde sur Bruxelles. "La Garde bruxelloise peut néanmoins déjà s'enorgueillir d'entrer dans les plans de la nouvelle politique de Maggie de Block. " Ce qui est intéressant, à Bruxelles, c'est que la médecine de garde peut s'appuyer sur une coupole, la Garde bruxelloise, qui interconnecte les différents postes de garde de la région de la capitale. C'est dans la ligne politique du Fédéral. La coordination et la centralisation que cela induit est une plus-value non négligeable pour le patient ", note Ellen Stassart. Ce n'est pas pour autant que tout est acquis d'avance dans la capitale. " Le bilinguisme est évidemment une particularité à Bruxelles, et mettre en place des postes de garde bilingues représente un grand défi. "