L'avis du KCE fait suite à une demande du SPF Santé publique, lequel s'interroge sur la nécessité d'organiser des soins de santé mentale pour les personnes âgées dans un réseau séparé (comme pour les enfants et adolescents) ou si ces soins peuvent être englobés dans les soins des adultes en général.

Selon le KCE, les personnes âgées constituent une catégorie de patients très hétérogène. "Certains sont encore en bonne forme, actifs et autonomes. Leurs soins ne doivent donc pas être organisés sur la seule base de l'âge", estime-t-il.

Les problèmes de santé mentale des aînés nécessitent toutefois des connaissances spécifiques, à la frontière entre la psychiatrie et la gériatrie (pour pouvoir distinguer une dépression d'une démence débutante, par exemple). "Il est donc indispensable de sensibiliser tous les soignants aux spécificités de la psycho-gériatrie et de créer une compétence spécifique en psychiatrie de la personne âgée", souligne le KCE.

Le médecin généraliste joue par ailleurs "un rôle de première ligne" pour identifier les problèmes de santé mentale, à l'instar d'autres intervenants à domicile.

A cet égard, le KCE cite les projets pilotes issus des Services de Santé Mentale qui s'adressent directement aux personnes âgées. "L'une des clés de leur réussite est leur disposition à se déplacer au domicile de leurs patients. Ces initiatives sont cependant trop peu nombreuses et méconnues, elles mériteraient d'être généralisées à tout le pays", recommande le centre fédéral.

Pour les personnes âgées dont les soins ne peuvent plus être prodigués à domicile, le KCE suggère notamment de prévoir des services de psycho-gériatrie, où collaborent des psychiatres, des gériatres et des neurologues, en milieu hospitalier.

Enfin, le centre souligne la nécessité de changer le regard de la société pour mieux lutter contre les stéréotypes liés à l'âge et à la maladie mentale. "Il ne faut jamais oublier que la santé mentale est un aspect clé de la promotion du 'bien vieillir', tout comme le maintien du sens de la vie et du sentiment d'utilité et d'inclusion dans la communauté", conclut-il.

L'avis du KCE fait suite à une demande du SPF Santé publique, lequel s'interroge sur la nécessité d'organiser des soins de santé mentale pour les personnes âgées dans un réseau séparé (comme pour les enfants et adolescents) ou si ces soins peuvent être englobés dans les soins des adultes en général. Selon le KCE, les personnes âgées constituent une catégorie de patients très hétérogène. "Certains sont encore en bonne forme, actifs et autonomes. Leurs soins ne doivent donc pas être organisés sur la seule base de l'âge", estime-t-il. Les problèmes de santé mentale des aînés nécessitent toutefois des connaissances spécifiques, à la frontière entre la psychiatrie et la gériatrie (pour pouvoir distinguer une dépression d'une démence débutante, par exemple). "Il est donc indispensable de sensibiliser tous les soignants aux spécificités de la psycho-gériatrie et de créer une compétence spécifique en psychiatrie de la personne âgée", souligne le KCE. Le médecin généraliste joue par ailleurs "un rôle de première ligne" pour identifier les problèmes de santé mentale, à l'instar d'autres intervenants à domicile. A cet égard, le KCE cite les projets pilotes issus des Services de Santé Mentale qui s'adressent directement aux personnes âgées. "L'une des clés de leur réussite est leur disposition à se déplacer au domicile de leurs patients. Ces initiatives sont cependant trop peu nombreuses et méconnues, elles mériteraient d'être généralisées à tout le pays", recommande le centre fédéral. Pour les personnes âgées dont les soins ne peuvent plus être prodigués à domicile, le KCE suggère notamment de prévoir des services de psycho-gériatrie, où collaborent des psychiatres, des gériatres et des neurologues, en milieu hospitalier. Enfin, le centre souligne la nécessité de changer le regard de la société pour mieux lutter contre les stéréotypes liés à l'âge et à la maladie mentale. "Il ne faut jamais oublier que la santé mentale est un aspect clé de la promotion du 'bien vieillir', tout comme le maintien du sens de la vie et du sentiment d'utilité et d'inclusion dans la communauté", conclut-il.