Les tribunaux des référés de Liège et Namur rendront en effet leur ordonnance à la suite des recours intentés par différentes organisations étudiantes qui demandent l'invalidation de l'épreuve, destinée à limiter le nombre d'étudiants en seconde année, et coller ainsi au contingentement de praticiens pour 2022.

Or, le gouvernement fédéral a pris l'an dernier son arrêté fixant le nombre de praticiens pour cette année-là en dehors des délais légaux, réduisant ainsi à néant sa validité, selon eux. L'épreuve de sélection prévue fin juin dans les universités - et le nombre d'attestations de passage qui seront délivrées - est donc, par ricochet, tout autant invalide, font-ils valoir.

La révocation de l'épreuve par la justice aurait pour conséquence de laisser passer tous les étudiants qui réussiront au moins 45 des 60 crédits du 1er bachelier, sans aucun filtrage, comme exigé pourtant par le fédéral.

L'an dernier, la première édition de ce concours en fin de 1er bachelier avait déjà été invalidée a posteriori par la justice au motif que le nombre de numéros Inami destinés à la promotion de diplômes en 2021 était insuffisamment justifié par le gouvernement fédéral.

Après un été de bataille juridique, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles avait finalement été contraint de laisser passer tous les "reçus-collés", ces étudiants qui avaient réussi au moins 45 crédits mais raté le concours de sélection de juin.

Cette année, plutôt que d'attaquer l'épreuve après sa tenue, les organisations étudiantes cherchent donc à la faire invalider avant son organisation.

Ce concours prévu en fin de 1er bachelier en médecine est le dernier programmé.

En effet, à la suite de l'imbroglio de l'été dernier, le gouvernement de la Fédération, sous pression de la ministre fédérale de la Santé Maggie De Block, a décidé d'instaurer un examen d'entrée, comme la Flandre le pratique depuis 20 ans déjà pour satisfaire au contingentement fédéral.

La première édition de cet examen d'entrée est prévue le 8 septembre prochain dans un des palais de Brussels Expo.

Actualisé à 16:19

Le tribunal des référés de Liège a débouté lundi les différentes organisations étudiantes qui avaient introduit un recours contre l'organisation du concours de sélection de fin de premier bachelier médecine. L'examen (à l'Université de Liège en tout cas) aura bien lieu jeudi 22 juin, annonce la RTBf.be.

Actualisé à 17 : 45

Le tribunal des référés de Namur a rejeté lundi après-midi les recours introduits par les différentes organisations étudiantes contre l'organisation de sélection en fin de premier bachelier médecine/dentisterie, destiné à limiter le nombre d'étudiants admis en seconde année. Le concours aura donc bien lieu pour l'ensemble des étudiants fin juin. Plus tôt dans la journée lundi, la justice avait également tranché dans ce sens au tribunal des référés à Liège.

Les tribunaux des référés de Liège et Namur rendront en effet leur ordonnance à la suite des recours intentés par différentes organisations étudiantes qui demandent l'invalidation de l'épreuve, destinée à limiter le nombre d'étudiants en seconde année, et coller ainsi au contingentement de praticiens pour 2022.Or, le gouvernement fédéral a pris l'an dernier son arrêté fixant le nombre de praticiens pour cette année-là en dehors des délais légaux, réduisant ainsi à néant sa validité, selon eux. L'épreuve de sélection prévue fin juin dans les universités - et le nombre d'attestations de passage qui seront délivrées - est donc, par ricochet, tout autant invalide, font-ils valoir.La révocation de l'épreuve par la justice aurait pour conséquence de laisser passer tous les étudiants qui réussiront au moins 45 des 60 crédits du 1er bachelier, sans aucun filtrage, comme exigé pourtant par le fédéral.L'an dernier, la première édition de ce concours en fin de 1er bachelier avait déjà été invalidée a posteriori par la justice au motif que le nombre de numéros Inami destinés à la promotion de diplômes en 2021 était insuffisamment justifié par le gouvernement fédéral.Après un été de bataille juridique, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles avait finalement été contraint de laisser passer tous les "reçus-collés", ces étudiants qui avaient réussi au moins 45 crédits mais raté le concours de sélection de juin.Cette année, plutôt que d'attaquer l'épreuve après sa tenue, les organisations étudiantes cherchent donc à la faire invalider avant son organisation.Ce concours prévu en fin de 1er bachelier en médecine est le dernier programmé.En effet, à la suite de l'imbroglio de l'été dernier, le gouvernement de la Fédération, sous pression de la ministre fédérale de la Santé Maggie De Block, a décidé d'instaurer un examen d'entrée, comme la Flandre le pratique depuis 20 ans déjà pour satisfaire au contingentement fédéral.La première édition de cet examen d'entrée est prévue le 8 septembre prochain dans un des palais de Brussels Expo.