On se pose parfois la question de savoir si le pédiatre est un médecin de famille agissant en première ligne ou un référent de 2e ou 3e ligne pour les autres. Ce qui est sûr est qu'il cherche sa place dans le système de santé.

Cette question de son positionnement et d'autres questions seront abordées le 24 mai à l'occasion d'un débat public "La Parole aux pédiatres". Ce débat est ouvert aux pédiatres mais aussi à tous les professionnels de la santé concernés par les défis de la pédiatrie au sens large.

Le contexte ? L'enfant est l'avenir de notre société. Il est donc essentiel d'optimaliser sa santé, son développement et son bien-être. Pour le soigner, le pédiatre est le " médecin spécialiste de l'enfance par excellence ".

La pédiatrie, comme la plupart des spécialités médicales, évolue à grande vitesse. " Elle est tout à la fois préventive, curative et prédictive (entre autres suite aux développements de la génétique) et tend vers une approche globale de l'enfant comme la médecine générale l'est pour l'adulte ", explique le Dr Dominique Detemmerman, médecin expert auprès des Mutualités libres. " La pédiatrie a un champ d'action très large puisqu'elle s'étend de la 1ère à la 3e ligne et va de la consultance prénatale à la recherche clinique. De nombreuses sous-spécialités se développent, aussi nombreuses que celles de la médecine interne, avec un accent sur les particularités pédiatriques notamment les affections congénitales. "

Féminisation croissante

Comme de nombreuses autres spécialités, elle connaît une féminisation croissante tandis que les missions pédiatriques paraissent insuffisamment reconnue et valorisées.

"La pédiatrie subit également les modifications et les économies auxquelles fait face le financement hospitalier dont notamment les réseaux hospitaliers en création, la forfaitisation et le raccourcissement de la durée de séjour en maternité."

L'objectif du colloque est de rassembler tout d'abord les pédiatres représentant au mieux les différentes organisations et pratiques mais aussi d'autres professionnels de l'enfance tels les généralistes, l'ONE (et son équivalent flamand Kind en Gezin), des accoucheuses.

"L'objectif final est d'interroger les problèmes principaux et rechercher des réponses et des propositions constructives en favorisant la communication entre participants et avec le public."

En tant que partenaire, le journal du Médecin espère que vous vous y inscriviez nombreux.

Inscriptions ici

On se pose parfois la question de savoir si le pédiatre est un médecin de famille agissant en première ligne ou un référent de 2e ou 3e ligne pour les autres. Ce qui est sûr est qu'il cherche sa place dans le système de santé.Cette question de son positionnement et d'autres questions seront abordées le 24 mai à l'occasion d'un débat public "La Parole aux pédiatres". Ce débat est ouvert aux pédiatres mais aussi à tous les professionnels de la santé concernés par les défis de la pédiatrie au sens large.Le contexte ? L'enfant est l'avenir de notre société. Il est donc essentiel d'optimaliser sa santé, son développement et son bien-être. Pour le soigner, le pédiatre est le " médecin spécialiste de l'enfance par excellence ".La pédiatrie, comme la plupart des spécialités médicales, évolue à grande vitesse. " Elle est tout à la fois préventive, curative et prédictive (entre autres suite aux développements de la génétique) et tend vers une approche globale de l'enfant comme la médecine générale l'est pour l'adulte ", explique le Dr Dominique Detemmerman, médecin expert auprès des Mutualités libres. " La pédiatrie a un champ d'action très large puisqu'elle s'étend de la 1ère à la 3e ligne et va de la consultance prénatale à la recherche clinique. De nombreuses sous-spécialités se développent, aussi nombreuses que celles de la médecine interne, avec un accent sur les particularités pédiatriques notamment les affections congénitales. "Comme de nombreuses autres spécialités, elle connaît une féminisation croissante tandis que les missions pédiatriques paraissent insuffisamment reconnue et valorisées."La pédiatrie subit également les modifications et les économies auxquelles fait face le financement hospitalier dont notamment les réseaux hospitaliers en création, la forfaitisation et le raccourcissement de la durée de séjour en maternité."L'objectif du colloque est de rassembler tout d'abord les pédiatres représentant au mieux les différentes organisations et pratiques mais aussi d'autres professionnels de l'enfance tels les généralistes, l'ONE (et son équivalent flamand Kind en Gezin), des accoucheuses."L'objectif final est d'interroger les problèmes principaux et rechercher des réponses et des propositions constructives en favorisant la communication entre participants et avec le public."En tant que partenaire, le journal du Médecin espère que vous vous y inscriviez nombreux.Inscriptions ici