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La nouveauté majeure de ce plan - qui s'inscrit dans la continuité des plans d'action précédents coordonnés au niveau fédéral - est de donner une place aux personnes intersexuées.La Wallonie s'engage à mener 14 actions, de concert avec le centre interfédéral pour l'égalité des chances (Unia), l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes ainsi que les associations LGBTI.Parmi ces actions, la mise en place d'un accueil temporaire d'urgence pour les jeunes LGBTI mis à la porte de chez eux en coordination avec les maisons d'hébergement et la Fédération des Maisons arc-en-ciel. Ou encore la sensibilisation aux droits des LGBTI, via les cours de citoyenneté du parcours d'intégration, auprès des populations originaires de pays où ils n'existent pas. La sensibilisation auprès du grand public se poursuivra aussi, comme c'est le cas avec la rediffusion de la campagne " Et toi, t'es casé-e ? ", dont les spots radio-TV sont actuellement diffusés sur la plupart des chaines francophones. Une sensibilisation plus spécifique sera également déployée. Une nouveauté, notamment, à l'égard de l'inspection du travail et des médecins."Cette Journée internationale de la lutte contre l'homophobie, nous souhaiterions tous ne plus devoir à l'organiser", regrette Alda Greoli, ministre wallonne de la Santé, qui se veut malgré tout optimiste. "Comme du chemin reste manifestement à parcourir, je suis heureuse que le Gouvernement wallon soit un acteur important de cet engagement, en soutenant deux nouvelles actions, l'une venant directement en aide aux personnes LGBT en difficulté, et l'autre en matière d'éducation."La Wallonie n'est pas restée les bras ballants pour assurer une protection au public LGBTI. Ainsi, la législation anti-discrimination du 6 novembre 2008 a été révisée pour inclure l'expression de genre et de l'identité de genre (en lieu et place du transsexualisme, terme jugé désormais obsolète).