En décembre, la direction du Groupe Jolimont faisait part de son intention de fermer la maternité de l'hôpital de Lobbes. Fin de la semaine dernière, un communiqué de la direction annonçait par contre que le service de maternité y serait finalement maintenu.

Benoît Debande, directeur général des Hôpitaux de Jolimont et Lobbes, s'en explique : "La norme de 400 accouchements par an est exigée par numéro d'agrément, et non par site. Or, Lobbes et Jolimont se trouvant sous un même numéro d'agrément, ils dépassent aisément le chiffre de 1.000 accouchements par an."

Lobbes atteint par ailleurs la norme actuelle pour un site secondaire, qui est de 275 accouchements par an, puisque 300 naissances y ont été dénombrées en 2016. "S'ajoute à cela", poursuit le Dr Debande, "le fait de pouvoir maintenir un service à la population dans un hôpital rural".

Le Groupe Jolimont a décidé d'adopter une démarche proactive par rapport à la réforme hospitalière. Si le personnel de Lobbes se réjouit du maintien du service de maternité de l'hôpital, une réflexion a également été initiée afin d'atteindre davantage d'efficience. "C'est important de le souligner, les équipes ont été impliquées et ont joué le jeu", explique le Dr Debande.

Et Nivelles?

A Nivelles, par contre, il n'y aura pas d'heureux revirement de ce genre. La maternité a bien fermé ses portes à la fin du mois de février, malgré une forte croissance démographique dans la région, comme le soulignait au jdM le bourgmestre de Nivelles, Pierre Huart (MR).

La situation de l'hôpital aclot diffère de celle de Lobbes: l'hôpital nivellois est sous le même numéro d'agrément que celui de Tubize, et il a tout juste atteint la norme des 400 accouchements l'année dernière. "Mais ces normes doivent être réalisées pendant trois années consécutives", explique Benoît Debande, ce qui n'était pas le cas pour la maternité nivelloise.

La prise en charge des futures mamans sera toujours assurée à l'hôpital de Nivelles, et les accouchements seront pris en charge par les hôpitaux de Jolimont et de Gosselies. "On a ouvert des numéros d'agréments supplémentaires pour les gynécologues dans ces hôpitaux", explique le Dr Debande. Certains gynécologues de Nivelles ont néanmoins décidé d'arrêter là leur collaboration, tandis que le personnel devrait être réaffecté. Le Dr Debande admet que cette réaffectation n'est cependant pas évidente, notamment pour les sages-femmes.

En décembre, la direction du Groupe Jolimont faisait part de son intention de fermer la maternité de l'hôpital de Lobbes. Fin de la semaine dernière, un communiqué de la direction annonçait par contre que le service de maternité y serait finalement maintenu. Benoît Debande, directeur général des Hôpitaux de Jolimont et Lobbes, s'en explique : "La norme de 400 accouchements par an est exigée par numéro d'agrément, et non par site. Or, Lobbes et Jolimont se trouvant sous un même numéro d'agrément, ils dépassent aisément le chiffre de 1.000 accouchements par an."Lobbes atteint par ailleurs la norme actuelle pour un site secondaire, qui est de 275 accouchements par an, puisque 300 naissances y ont été dénombrées en 2016. "S'ajoute à cela", poursuit le Dr Debande, "le fait de pouvoir maintenir un service à la population dans un hôpital rural". Le Groupe Jolimont a décidé d'adopter une démarche proactive par rapport à la réforme hospitalière. Si le personnel de Lobbes se réjouit du maintien du service de maternité de l'hôpital, une réflexion a également été initiée afin d'atteindre davantage d'efficience. "C'est important de le souligner, les équipes ont été impliquées et ont joué le jeu", explique le Dr Debande.A Nivelles, par contre, il n'y aura pas d'heureux revirement de ce genre. La maternité a bien fermé ses portes à la fin du mois de février, malgré une forte croissance démographique dans la région, comme le soulignait au jdM le bourgmestre de Nivelles, Pierre Huart (MR). La situation de l'hôpital aclot diffère de celle de Lobbes: l'hôpital nivellois est sous le même numéro d'agrément que celui de Tubize, et il a tout juste atteint la norme des 400 accouchements l'année dernière. "Mais ces normes doivent être réalisées pendant trois années consécutives", explique Benoît Debande, ce qui n'était pas le cas pour la maternité nivelloise. La prise en charge des futures mamans sera toujours assurée à l'hôpital de Nivelles, et les accouchements seront pris en charge par les hôpitaux de Jolimont et de Gosselies. "On a ouvert des numéros d'agréments supplémentaires pour les gynécologues dans ces hôpitaux", explique le Dr Debande. Certains gynécologues de Nivelles ont néanmoins décidé d'arrêter là leur collaboration, tandis que le personnel devrait être réaffecté. Le Dr Debande admet que cette réaffectation n'est cependant pas évidente, notamment pour les sages-femmes.