Selon l'ACV, le nouveau système visant à accompagner les malades de longue durée vers un retour au travail n'est autre qu'une "machine à licenciement". L'an dernier, sur les 400.000 malades de longue durée, 15.000 personnes ont suivi un tel processus de réintégration. Au cours de ce parcours, il est examiné avec l'employeur, le médecin traitant et le médecin du travail si le patient peut reprendre progressivement le travail avec les ajustements nécessaires. Dans 68% des cas, il ressort de cette procédure que l'employé est définitivement inapte à une reprise chez son employeur actuel.

Le syndicat conseille dès lors à ses membres de veiller à ce que la procédure de réintégration ne soit pas utilisée pour les renvoyer. "Si vous craignez que votre employeur veuille provoquer un licenciement pour cause de force majeure médicale, restez de préférence en dehors de la procédure de réintégration. N'allez pas chez le médecin du travail et ne lui remettez pas de documents médicaux", écrit l'ACV dans la parution "Visie" dédiée à ses membres.

Quelque 80% des soi-disant réintégrations conduisent finalement à un licenciement. Et, contrairement à un licenciement pour raisons économiques, l'entreprise n'a pas à payer de prime de départ pour raisons médicales.

La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) rejette pour sa part ces chiffres. "Aucune donnée n'est conservée concernant le résultat final. (...) Si quelqu'un est déclaré définitivement inapte, cela ne signifie pas que l'employeur invoque toujours la force majeure pour licencier cet employé."

Selon l'ACV, le nouveau système visant à accompagner les malades de longue durée vers un retour au travail n'est autre qu'une "machine à licenciement". L'an dernier, sur les 400.000 malades de longue durée, 15.000 personnes ont suivi un tel processus de réintégration. Au cours de ce parcours, il est examiné avec l'employeur, le médecin traitant et le médecin du travail si le patient peut reprendre progressivement le travail avec les ajustements nécessaires. Dans 68% des cas, il ressort de cette procédure que l'employé est définitivement inapte à une reprise chez son employeur actuel. Le syndicat conseille dès lors à ses membres de veiller à ce que la procédure de réintégration ne soit pas utilisée pour les renvoyer. "Si vous craignez que votre employeur veuille provoquer un licenciement pour cause de force majeure médicale, restez de préférence en dehors de la procédure de réintégration. N'allez pas chez le médecin du travail et ne lui remettez pas de documents médicaux", écrit l'ACV dans la parution "Visie" dédiée à ses membres. Quelque 80% des soi-disant réintégrations conduisent finalement à un licenciement. Et, contrairement à un licenciement pour raisons économiques, l'entreprise n'a pas à payer de prime de départ pour raisons médicales. La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) rejette pour sa part ces chiffres. "Aucune donnée n'est conservée concernant le résultat final. (...) Si quelqu'un est déclaré définitivement inapte, cela ne signifie pas que l'employeur invoque toujours la force majeure pour licencier cet employé."