La direction du CHR de la Citadelle avait présenté son protocole d'accord aux organisations syndicales le 28 février dernier, dans le cadre des mesures d'économies prévues au budget 2018. Les travailleurs affiliés à la CSC ont ensuite eu l'occasion de se prononcer sur ce protocole du 5 au 12 mars. Il ressort du dépouillement des bulletins de vote réalisé mardi qu'ils rejettent les propositions de la direction à 90,2 %.

Les organisations syndicales ont jusqu'à ce mardi soir pour communiquer à la direction l'avis de leurs membres ainsi que les motivations de leur position. "La CSC Services Publics détaillera les arguments motivant son désaccord, des arguments aussi bien juridiques que financiers", explique Lina Cloostermans, qui persiste à dire que des économies peuvent être réalisées ailleurs que sur le dos du personnel.

"L'hôpital octroie des dividendes de l'ordre de 1.170.781 euros (comptes 2016) aux communes associées. Aucun effort n'est demandé aux administrateurs : un geste, ne fût-ce que symbolique, n'a même pas été envisagé. Il n'a pas non plus été question de faire des économies sur les voitures de fonction ou les frais de représentation des huit directeurs, dont les barèmes sont bien au-dessus de ce qui est prévu dans le secteur. Par contre, les aides-soignants et assistants logistiques, par exemple, ne bénéficient pas de l'évolution barémique à laquelle ils peuvent prétendre", dénonce-t-elle.

La CSC tacle aussi les médecins, estimant que la direction ne leur demande pas suffisamment de contribuer aux mesures d'économies. "La direction répond qu'il ne faut pas trop leur en demander, sinon ils vont partir. Elle préfère solliciter les patients en augmentant les suppléments d'honoraires pour les chambres particulières", s'insurge la secrétaire permanente CSC Services Publics.

La rencontre avec la direction, en vue de signer le protocole d'accord, est prévue le 15 mars. Le conseil d'administration devra ensuite se prononcer définitivement sur le plan d'économies. Il reviendra enfin au ministre des Pouvoirs locaux à accepter ou refuser, dans les 30 jours, la mise en application des mesures.

La direction du CHR de la Citadelle avait présenté son protocole d'accord aux organisations syndicales le 28 février dernier, dans le cadre des mesures d'économies prévues au budget 2018. Les travailleurs affiliés à la CSC ont ensuite eu l'occasion de se prononcer sur ce protocole du 5 au 12 mars. Il ressort du dépouillement des bulletins de vote réalisé mardi qu'ils rejettent les propositions de la direction à 90,2 %. Les organisations syndicales ont jusqu'à ce mardi soir pour communiquer à la direction l'avis de leurs membres ainsi que les motivations de leur position. "La CSC Services Publics détaillera les arguments motivant son désaccord, des arguments aussi bien juridiques que financiers", explique Lina Cloostermans, qui persiste à dire que des économies peuvent être réalisées ailleurs que sur le dos du personnel. "L'hôpital octroie des dividendes de l'ordre de 1.170.781 euros (comptes 2016) aux communes associées. Aucun effort n'est demandé aux administrateurs : un geste, ne fût-ce que symbolique, n'a même pas été envisagé. Il n'a pas non plus été question de faire des économies sur les voitures de fonction ou les frais de représentation des huit directeurs, dont les barèmes sont bien au-dessus de ce qui est prévu dans le secteur. Par contre, les aides-soignants et assistants logistiques, par exemple, ne bénéficient pas de l'évolution barémique à laquelle ils peuvent prétendre", dénonce-t-elle. La CSC tacle aussi les médecins, estimant que la direction ne leur demande pas suffisamment de contribuer aux mesures d'économies. "La direction répond qu'il ne faut pas trop leur en demander, sinon ils vont partir. Elle préfère solliciter les patients en augmentant les suppléments d'honoraires pour les chambres particulières", s'insurge la secrétaire permanente CSC Services Publics. La rencontre avec la direction, en vue de signer le protocole d'accord, est prévue le 15 mars. Le conseil d'administration devra ensuite se prononcer définitivement sur le plan d'économies. Il reviendra enfin au ministre des Pouvoirs locaux à accepter ou refuser, dans les 30 jours, la mise en application des mesures.