La résolution demande de "veiller à des soins orthodontiques accessibles" et que, notamment, la commission dento-mutualiste discute des moyens budgétaires pour arriver à un remboursement adéquat ainsi qu'une analyse des raisons pour lesquelles le taux de déconventionnement des dentistes est élevé. Le texte demande également que dentistes et orthodontistes élaborent un devis complet et transparent des frais dentaires à charge du patient.

Les partis signataires demandent qu'on prévoie le remboursement des traitements orthodontiques aux enfants jusqu'à 18 ans (15 ans actuellement) et d'envisager de l'étendre aux adultes, de renforcer la prise en charge des enfants présentant une fente palatine et d'améliorer l'accessibilité physique et financière aux soins et à la prise en charge des problèmes dentaires pour les personnes handicapées et les personnes âgées institutionnalisées.

Catherine Fonck, députée fédérale et cheffe de groupe cdH à la Chambre se réjouit du travail constructif en Commission santé de la Chambre ayant permis de voter à l'unanimité cette proposition commune visant une meilleure prise en charge de l'orthodontie. "Force est de constater qu'aujourd'hui le remboursement de l'orthodontie est insuffisant et pose de multiples problèmes : pas de remboursement possible si le traitement n'est pas débuté avant 15 ans, amenant parfois à réaliser un traitement pour être sûr de bénéficier du remboursement, alors qu'attendre aurait peut-être permis de ne pas y avoir recours, prise en charge limitée des coûts à environ 30% par l'Inami ; pas de prise en charge suffisante dans les cas particuliers de fente palatine ou de personnes porteuses d'un handicap."

Un premier pas

Pour André Frédéric, député PS, la résolution "est un premier pas très important vers une meilleure accessibilité des soins orthodontique pour tous. Mais il faut encore aller plus loin. "

Le PS regrette que l'amendement que le groupe PS avait déposé pour permettre au patient de ne payer à son dentiste que 'sa part' (le tiers-payant), sans devoir avancer la part de la mutuelle, ait été rejeté par la majorité.

Dans une proposition de résolution plus radicale, les députés socialistes André Frédéric et Daniel Senesael plaident pour un remboursement complet de ces soins pour les patients qui en ont le plus besoin médicalement. "Les traitements orthodontiques peuvent durer plusieurs années avec des contrôles réguliers, ce qui entraîne des coûts très élevés pouvant aller jusqu'à 5.000 euros. Un remboursement partiel existe pour tout traitement entamé avant l'âge de 15 ans mais (quasi) aucun remboursement n'est possible pour l'orthodontie "adulte", même en cas de situation médicalement préoccupante."

Le Groupe PS a également présenté seconde une proposition visant à rendre les prothèses dentaires plus accessibles. "Le recours à une prothèse dentaire partielle ou totale coûte en moyenne 1.600 euros et 10% des patients vont jusqu'à payer plus de 3.500 euros ! Ces prothèses sont pourtant indispensables pour éviter que les personnes totalement ou partiellement édentées ne doivent se résoudre à vivre recluses, renonçant à toute vie professionnelle et sociale." précise le député socialiste Daniel Senesael, qui présentait aujourd'hui le contenu de sa proposition en commission.

La résolution demande de "veiller à des soins orthodontiques accessibles" et que, notamment, la commission dento-mutualiste discute des moyens budgétaires pour arriver à un remboursement adéquat ainsi qu'une analyse des raisons pour lesquelles le taux de déconventionnement des dentistes est élevé. Le texte demande également que dentistes et orthodontistes élaborent un devis complet et transparent des frais dentaires à charge du patient.Les partis signataires demandent qu'on prévoie le remboursement des traitements orthodontiques aux enfants jusqu'à 18 ans (15 ans actuellement) et d'envisager de l'étendre aux adultes, de renforcer la prise en charge des enfants présentant une fente palatine et d'améliorer l'accessibilité physique et financière aux soins et à la prise en charge des problèmes dentaires pour les personnes handicapées et les personnes âgées institutionnalisées.Catherine Fonck, députée fédérale et cheffe de groupe cdH à la Chambre se réjouit du travail constructif en Commission santé de la Chambre ayant permis de voter à l'unanimité cette proposition commune visant une meilleure prise en charge de l'orthodontie. "Force est de constater qu'aujourd'hui le remboursement de l'orthodontie est insuffisant et pose de multiples problèmes : pas de remboursement possible si le traitement n'est pas débuté avant 15 ans, amenant parfois à réaliser un traitement pour être sûr de bénéficier du remboursement, alors qu'attendre aurait peut-être permis de ne pas y avoir recours, prise en charge limitée des coûts à environ 30% par l'Inami ; pas de prise en charge suffisante dans les cas particuliers de fente palatine ou de personnes porteuses d'un handicap."Pour André Frédéric, député PS, la résolution "est un premier pas très important vers une meilleure accessibilité des soins orthodontique pour tous. Mais il faut encore aller plus loin. " Le PS regrette que l'amendement que le groupe PS avait déposé pour permettre au patient de ne payer à son dentiste que 'sa part' (le tiers-payant), sans devoir avancer la part de la mutuelle, ait été rejeté par la majorité. Dans une proposition de résolution plus radicale, les députés socialistes André Frédéric et Daniel Senesael plaident pour un remboursement complet de ces soins pour les patients qui en ont le plus besoin médicalement. "Les traitements orthodontiques peuvent durer plusieurs années avec des contrôles réguliers, ce qui entraîne des coûts très élevés pouvant aller jusqu'à 5.000 euros. Un remboursement partiel existe pour tout traitement entamé avant l'âge de 15 ans mais (quasi) aucun remboursement n'est possible pour l'orthodontie "adulte", même en cas de situation médicalement préoccupante." Le Groupe PS a également présenté seconde une proposition visant à rendre les prothèses dentaires plus accessibles. "Le recours à une prothèse dentaire partielle ou totale coûte en moyenne 1.600 euros et 10% des patients vont jusqu'à payer plus de 3.500 euros ! Ces prothèses sont pourtant indispensables pour éviter que les personnes totalement ou partiellement édentées ne doivent se résoudre à vivre recluses, renonçant à toute vie professionnelle et sociale." précise le député socialiste Daniel Senesael, qui présentait aujourd'hui le contenu de sa proposition en commission.