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Le traitement de base en cas d'exposition à la maladie ne change pas. La blessure doit toujours être nettoyée au savon et à l'eau dans un premier temps, avant d'être lavée avec une solution de povidone iodée. Le médecin doit ensuite classifier la personne exposée dans la catégorie de risque appropriée. De là, il saura si le traitement PPE, qui vise à éviter que le virus ne pénètre dans le système nerveux central, doit comporter ou non des immunoglobulines. Si le cas n'en nécessite pas, médecins traitants et cliniques de voyage pourront continuer eux-mêmes le traitement post-exposition. Dans le cas contraire, seul l'IMT pourra s'occuper du cas, avec la collaboration de l'hôpital universitaire d'Anvers (UZA) qui est habilité à stocker les immunoglobulines. Le médecin qui suspecte une possibilité de la maladie chez un patient peut donc contacter les experts de l'IMT afin d'obtenir un avis. Un service de garde est mis en place en dehors des heures de bureau et les week-ends. "L'objectif est de s'assurer que les patients bénéficient des meilleurs soins possibles", précise la ministre de la Santé publique Maggie De Block. "La rage est une pathologie rare qui nécessite des soins pointus prodigués par des équipes spécialisées. Il était donc important de centraliser l'expertise et les connaissances des experts dans un centre de référence."