La tendance est générale en Europe, affirme Médecins du monde: les publics fragilisés ont de plus en plus de difficultés à accéder aux systèmes médicaux locaux. 89% des sondés affirment ne pas disposer des ressources nécessaires pour satisfaire leurs besoins essentiels et payer leurs soins médicaux, selon l'enquête. Les lourdeurs administratives, le manque de confiance et d'information ainsi que les obstacles financiers démotivent bien souvent les patients dans la précarité, explique à Belga Jonathan Hardenne, attaché de presse pour Médecins du Monde. Ces patients sont des migrants européens et hors UE qui fuient les conflits dans leur propre pays mais aussi des ressortissants nationaux qui vivent dans des conditions extrêmes (sans-abris...).

En Belgique, où l'ONG dispose de deux centres fixes à Anvers et à Bruxelles, le Plan hiver 2016 ainsi que les autres initiatives de l'organisation ont enregistré une hausse des consultations par rapport aux années précédentes.

"L'accès aux soins est un droit humain, pas une arme politique", insiste Pierre Verbeeren (photo), directeur de Médecins du Monde. En effet, certaines personnes en situation irrégulière ne se soignent pas de peur de se faire arrêter. Le rapport demande ainsi aux gouvernements européens de réaffirmer leur engagement pour assurer une couverture santé universelle et à ne pas utiliser l'accès aux soins comme un outil de contrôle de l'immigration.

La tendance est générale en Europe, affirme Médecins du monde: les publics fragilisés ont de plus en plus de difficultés à accéder aux systèmes médicaux locaux. 89% des sondés affirment ne pas disposer des ressources nécessaires pour satisfaire leurs besoins essentiels et payer leurs soins médicaux, selon l'enquête. Les lourdeurs administratives, le manque de confiance et d'information ainsi que les obstacles financiers démotivent bien souvent les patients dans la précarité, explique à Belga Jonathan Hardenne, attaché de presse pour Médecins du Monde. Ces patients sont des migrants européens et hors UE qui fuient les conflits dans leur propre pays mais aussi des ressortissants nationaux qui vivent dans des conditions extrêmes (sans-abris...).En Belgique, où l'ONG dispose de deux centres fixes à Anvers et à Bruxelles, le Plan hiver 2016 ainsi que les autres initiatives de l'organisation ont enregistré une hausse des consultations par rapport aux années précédentes."L'accès aux soins est un droit humain, pas une arme politique", insiste Pierre Verbeeren (photo), directeur de Médecins du Monde. En effet, certaines personnes en situation irrégulière ne se soignent pas de peur de se faire arrêter. Le rapport demande ainsi aux gouvernements européens de réaffirmer leur engagement pour assurer une couverture santé universelle et à ne pas utiliser l'accès aux soins comme un outil de contrôle de l'immigration.