M. Djalali, un spécialiste de la médecine d'urgence résidant en Suède et qui été professeur invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), a été arrêté en avril 2016 pour intelligence avec le Mossad, le service du renseignement extérieur israélien. Il a ensuite été condamné à mort le 21 octobre 2017 au terme d'un procès jugé non équitable par l'ONU.

En venant à Bruxelles, son épouse espérait attirer une nouvelle fois l'attention sur le cas de son mari et tenter d'agir pour prouver son innocence. "Ahmadreza a été sacrifié par les services de renseignement iraniens car il a refusé de travailler pour eux. Ils l'ont donc condamné et l'ont donné en spectacle sur la scène nationale", a déclaré Vida Merhannia lors d'une conférence de presse au parlement flamand.

Alors qu'il est incarcérée depuis 26 mois, l'état de santé du professeur s'est par ailleurs profondément dégradé. "Nous pouvons nous appeler chaque jour, mais nous ne pouvons pas nous voir. C'est également trop dangereux pour moi et mes enfants d'aller en Iran", a expliqué Mme Merhannia. D'après elle, son mari aurait dû être amené dans un hôpital, mais son transfert a été annulé au dernier moment. "Il a pourtant besoin de soins médicaux urgents, étant donné qu'il a perdu 25 kilos et souffre d'un manque de globules blancs", a-t-elle poursuivi.

Les politiciens belges et européens, mais aussi la VUB ont l'intention de continuer à suivre la situation du professeur de près. L'université entend d'ailleurs mener des actions au niveau académique.

Lors de la conférence de presse, le ministre-président flamand Geert Bourgois a lui appelé l'Union européenne à continuer à faire pression sur l'Iran pour obtenir une révision de la peine de mort à l'encontre de M. Djalali. Il a également plaidé pour que le traitement inhumain dont fait l'objet le professeur soit soulevé dans les négociations en vue de conclure des accords commerciaux avec la République islamique.

"Nous savons que l'Iran a un grand besoin de croissance économique, mais il faut pour cela mettre un terme à cette situation inhumaine", a-t-il lancé.

Le 21 juin, M. Bourgeois a fait part de ses préoccupations au vice-président iranien Sorena Sattari. "Nous avons reçu le message que nos arguments seraient transmis, mais le problème est que la décision finale est entre les mains du leader spirituel, l'ayatollah (Khamenei, ndlr). C'est le plus haut pouvoir, mais nous n'y avons pas accès et il reste silencieux", a-t-il déclaré.

M. Djalali, un spécialiste de la médecine d'urgence résidant en Suède et qui été professeur invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), a été arrêté en avril 2016 pour intelligence avec le Mossad, le service du renseignement extérieur israélien. Il a ensuite été condamné à mort le 21 octobre 2017 au terme d'un procès jugé non équitable par l'ONU. En venant à Bruxelles, son épouse espérait attirer une nouvelle fois l'attention sur le cas de son mari et tenter d'agir pour prouver son innocence. "Ahmadreza a été sacrifié par les services de renseignement iraniens car il a refusé de travailler pour eux. Ils l'ont donc condamné et l'ont donné en spectacle sur la scène nationale", a déclaré Vida Merhannia lors d'une conférence de presse au parlement flamand. Alors qu'il est incarcérée depuis 26 mois, l'état de santé du professeur s'est par ailleurs profondément dégradé. "Nous pouvons nous appeler chaque jour, mais nous ne pouvons pas nous voir. C'est également trop dangereux pour moi et mes enfants d'aller en Iran", a expliqué Mme Merhannia. D'après elle, son mari aurait dû être amené dans un hôpital, mais son transfert a été annulé au dernier moment. "Il a pourtant besoin de soins médicaux urgents, étant donné qu'il a perdu 25 kilos et souffre d'un manque de globules blancs", a-t-elle poursuivi. Les politiciens belges et européens, mais aussi la VUB ont l'intention de continuer à suivre la situation du professeur de près. L'université entend d'ailleurs mener des actions au niveau académique. Lors de la conférence de presse, le ministre-président flamand Geert Bourgois a lui appelé l'Union européenne à continuer à faire pression sur l'Iran pour obtenir une révision de la peine de mort à l'encontre de M. Djalali. Il a également plaidé pour que le traitement inhumain dont fait l'objet le professeur soit soulevé dans les négociations en vue de conclure des accords commerciaux avec la République islamique. "Nous savons que l'Iran a un grand besoin de croissance économique, mais il faut pour cela mettre un terme à cette situation inhumaine", a-t-il lancé. Le 21 juin, M. Bourgeois a fait part de ses préoccupations au vice-président iranien Sorena Sattari. "Nous avons reçu le message que nos arguments seraient transmis, mais le problème est que la décision finale est entre les mains du leader spirituel, l'ayatollah (Khamenei, ndlr). C'est le plus haut pouvoir, mais nous n'y avons pas accès et il reste silencieux", a-t-il déclaré.