"L'objectif principal de ces projets pilotes est de tester si nos patients peuvent bénéficier de certains soins à la maison, avec la même qualité et les mêmes garanties de sécurité qu'à l'hôpital. Etant donné qu'il s'agit de projets pilotes, les patients auront bien entendu toujours le libre choix d'être hospitalisés", précise Maggie De Block.

Le Service public fédéral Santé publique a reçu 27 candidatures suite à l'appel à introduire des projets pilotes lancé en mai 2016 par la ministre De Block. 22 d'entre elles étaient conformes aux critères requis.

"Les propositions ont chacune été évaluées au niveau de la qualité des soins par quatre ou cinq experts suivant le sujet, parmi lesquels au moins un médecin spécialiste, un médecin généraliste, un infirmier hospitalier et un infirmier à domicile."

12 projets en Wallonie et à Bruxelles

12 projets pilotes ont finalement été retenus : cinq en Flandre, cinq en Wallonie et deux à Bruxelles. Citons celui du CHC de Liège (Traitements anti-tumoraux administrés à des patients souffrant du cancer) qui concerne une périmètre de 40 km autour des hôpitaux participants (Liège, Hermalle, Heusy), celui du Centre hospitalier de Wallonie Picarde (Traitement antibiotique IV et/ou antiviral IV) et du Grand hôpital de Charleroi qui concerne également l'antibiothérapie IV. Le GH de Charleroi été sélectionné également pour une expérience en collaboration avec la cercles/fédérations des associations de médecins généralistes et les organisations d'aides et soins à domicile sur les traitements anti-tumoraux administrés à des patients souffrant du cancer.

Liège n'est pas oublié. Le CHU en partenariat avec le CHR La Citadelle et le CHR de Huy sans oublier le Centre Hospitalier du Bois de l'Abbaye et de Hesbaye se pencheront sur l'antibiothérapie et/ou le traitement hémato-oncologique.

Enfin, à Bruxelles, Erasme travaillera, toujours en collaboration avec les MG et l'UZ Brussel, l'HUDERF et le CHU Saint-Pierre sur l'antibiothérapie et les traitements anti-tumoraux tandis que les Cliniques Saint-Luc s'occuperont de l'antibiothérapie IV

"Les patients bénéficieront de soins sûrs et de la même qualité que ceux qu'ils auraient reçus à l'hôpital", précise la ministre. "Etre soigné à la maison diminue également les risques de contracter une infection nosocomiale et contribue à l'amélioration du moral du patient. L'entourage du patient pourra quant à lui passer plus de temps avec le malade vu qu'il ne devra plus passer à l'hôpital ni se soucier des heures de visite. Il bénéficiera également d'un soutien émotionnel au quotidien par l'équipe de l'hospitalisation à domicile."

Ces projets pilotes seront évalués. Ils serviront de base à la poursuite de la politique de "désengagement" de l'hôpital.

"L'objectif principal de ces projets pilotes est de tester si nos patients peuvent bénéficier de certains soins à la maison, avec la même qualité et les mêmes garanties de sécurité qu'à l'hôpital. Etant donné qu'il s'agit de projets pilotes, les patients auront bien entendu toujours le libre choix d'être hospitalisés", précise Maggie De Block. Le Service public fédéral Santé publique a reçu 27 candidatures suite à l'appel à introduire des projets pilotes lancé en mai 2016 par la ministre De Block. 22 d'entre elles étaient conformes aux critères requis. "Les propositions ont chacune été évaluées au niveau de la qualité des soins par quatre ou cinq experts suivant le sujet, parmi lesquels au moins un médecin spécialiste, un médecin généraliste, un infirmier hospitalier et un infirmier à domicile."12 projets pilotes ont finalement été retenus : cinq en Flandre, cinq en Wallonie et deux à Bruxelles. Citons celui du CHC de Liège (Traitements anti-tumoraux administrés à des patients souffrant du cancer) qui concerne une périmètre de 40 km autour des hôpitaux participants (Liège, Hermalle, Heusy), celui du Centre hospitalier de Wallonie Picarde (Traitement antibiotique IV et/ou antiviral IV) et du Grand hôpital de Charleroi qui concerne également l'antibiothérapie IV. Le GH de Charleroi été sélectionné également pour une expérience en collaboration avec la cercles/fédérations des associations de médecins généralistes et les organisations d'aides et soins à domicile sur les traitements anti-tumoraux administrés à des patients souffrant du cancer.Liège n'est pas oublié. Le CHU en partenariat avec le CHR La Citadelle et le CHR de Huy sans oublier le Centre Hospitalier du Bois de l'Abbaye et de Hesbaye se pencheront sur l'antibiothérapie et/ou le traitement hémato-oncologique.Enfin, à Bruxelles, Erasme travaillera, toujours en collaboration avec les MG et l'UZ Brussel, l'HUDERF et le CHU Saint-Pierre sur l'antibiothérapie et les traitements anti-tumoraux tandis que les Cliniques Saint-Luc s'occuperont de l'antibiothérapie IV"Les patients bénéficieront de soins sûrs et de la même qualité que ceux qu'ils auraient reçus à l'hôpital", précise la ministre. "Etre soigné à la maison diminue également les risques de contracter une infection nosocomiale et contribue à l'amélioration du moral du patient. L'entourage du patient pourra quant à lui passer plus de temps avec le malade vu qu'il ne devra plus passer à l'hôpital ni se soucier des heures de visite. Il bénéficiera également d'un soutien émotionnel au quotidien par l'équipe de l'hospitalisation à domicile."Ces projets pilotes seront évalués. Ils serviront de base à la poursuite de la politique de "désengagement" de l'hôpital.