"Pour les prescriptions médicales électroniques ambulatoires, il est préférable que les prescriptions soient produites dans le contexte du dossier médical et en cohérence avec le schéma de médication si il existe", détaille Marc Moens, le président de l'Absym. "Tous les dossiers électroniques homologués pour la médecine générale en Belgique, permettent la création et l'envoi de prescriptions électroniques par Recip-e."

Pour les utilisateurs sporadiques qu'ils soient médecins ou sage-femmes, l'Inami mettra à disposition au quatrième trimestre 2017, une application ne nécessitant qu'un navigateur web, ainsi qu'un lecteur de carte e-ID. "Les fonctions "prescripteur" de Recip-e seront disponibles : création d'une prescription, retrait (revoke) d'une prescription, lister les prescriptions "ouvertes" pour patient X, envoyer un message de l'arrivée probable d'une prescription, afficher les messages de retour envoyés par des pharmaciens (ou autres exécutants : infirmiers/ kinésithérapeutes)."

Le cas échéant, ce programme permettra également de transmettre des demandes d'autorisation "chapitre IV" via Mycarenet.

Le GBO, de son côté, revendique que l'abandon du papier "ne se fasse que progressivement avec des garanties solides pour que le système soit fonctionnel et fiable pour tous les prestataires et sur base de leur consentement".

Le GBO s'inquiète que les autorités se précipitent dans le "paperless" et il demande une transition plus douce.

Ainsi, "les résultats des examens demandés par le généraliste ne seront plus communiqués par voie postale. Ils seront mis à disposition sur les réseaux santé bruxellois (ABRUMET) et wallon (RSW). Pour mesurer l'importance des résultats reçus, le médecin doit ouvrir le dossier du patient. La mise à disposition d'alerte est bien prévue par les réseaux bruxellois et wallons, mais ne sera disponible que dans un an, au mieux. Le risque actuel est important qu'une information capitale nous échappe, par exemple, un résultat de biologie sanguine nécessitant une prise de décision urgente (un INR trop élevé, un potassium anormal, un Ddimère positif)."

Le GBO parle de risques de fautes professionnelles mettant à mal la responsabilité médico-légale du généraliste.

"Pour les prescriptions médicales électroniques ambulatoires, il est préférable que les prescriptions soient produites dans le contexte du dossier médical et en cohérence avec le schéma de médication si il existe", détaille Marc Moens, le président de l'Absym. "Tous les dossiers électroniques homologués pour la médecine générale en Belgique, permettent la création et l'envoi de prescriptions électroniques par Recip-e."Pour les utilisateurs sporadiques qu'ils soient médecins ou sage-femmes, l'Inami mettra à disposition au quatrième trimestre 2017, une application ne nécessitant qu'un navigateur web, ainsi qu'un lecteur de carte e-ID. "Les fonctions "prescripteur" de Recip-e seront disponibles : création d'une prescription, retrait (revoke) d'une prescription, lister les prescriptions "ouvertes" pour patient X, envoyer un message de l'arrivée probable d'une prescription, afficher les messages de retour envoyés par des pharmaciens (ou autres exécutants : infirmiers/ kinésithérapeutes)."Le cas échéant, ce programme permettra également de transmettre des demandes d'autorisation "chapitre IV" via Mycarenet.Le GBO, de son côté, revendique que l'abandon du papier "ne se fasse que progressivement avec des garanties solides pour que le système soit fonctionnel et fiable pour tous les prestataires et sur base de leur consentement".Ainsi, "les résultats des examens demandés par le généraliste ne seront plus communiqués par voie postale. Ils seront mis à disposition sur les réseaux santé bruxellois (ABRUMET) et wallon (RSW). Pour mesurer l'importance des résultats reçus, le médecin doit ouvrir le dossier du patient. La mise à disposition d'alerte est bien prévue par les réseaux bruxellois et wallons, mais ne sera disponible que dans un an, au mieux. Le risque actuel est important qu'une information capitale nous échappe, par exemple, un résultat de biologie sanguine nécessitant une prise de décision urgente (un INR trop élevé, un potassium anormal, un Ddimère positif)." Le GBO parle de risques de fautes professionnelles mettant à mal la responsabilité médico-légale du généraliste.