L'examen d'entrée est, selon le Cium, un moyen de sélection "obsolète, dysfonctionnel, démagogique et dogmatique". Pour quatre raisons. Un : on avait promis un numéro Inami à tous les étudiants actuellement en cursus. Cette promesse reste incertaine. Tout au plus les étudiants en 4e Master sont assurés d'un numéro Inami. Deux : la pénurie en FWB fait que même si tous les étudiants en médecine actuellement obtiennent un Inami, "on ne remplacerait que 43% des médecins partant à la pension d'ici 10 ans, soit moins d'un médecin sur deux. La situation n'est pas comparable en Flandre, où malgré l'examen d'entrée y persiste depuis maintenant 20 ans, on remplacera 150% des médecins (soit 3 médecins pour 2 partant à la pension)".

Trois : les pénuries sont compensées par une importation massive de médecins étrangers.

Quatre : Le conseil d'Etat a rappelé que les quotas 2015-2016 sont illégaux car ils ne sont pas établis en fonction des vrais besoins mais pour des raisons politiques.

Enfin, le Cium brandit pour la énième fois une série d'études scientifiques démontrant une corrélation négative entre la réussite de l'examen d'entrée et la réussite d'une carrière dans la médecine.

En Belgique, selon une étude du Cium, 50% des étudiants ayant échoué au test indicatif (futur examen d'entrée) ont réussi la première année de médecine en première session.

La moins mauvaise manière ? Le concours d'entrée (à l'issue de la 1ère année).

Le Cium déplore "une grande défaite pour le monde étudiant et incite le gouvernement fédéral à rendre la garantie d'un numéro Inami ainsi que des réponses claires à tous les étudiants qui se battent depuis des années dans l'incertitude de pouvoir, dans le futur, soigner des maladies".

Lire aussi l'opinion du Dr Jonathan Brauner (Modes/GBO).

L'examen d'entrée est, selon le Cium, un moyen de sélection "obsolète, dysfonctionnel, démagogique et dogmatique". Pour quatre raisons. Un : on avait promis un numéro Inami à tous les étudiants actuellement en cursus. Cette promesse reste incertaine. Tout au plus les étudiants en 4e Master sont assurés d'un numéro Inami. Deux : la pénurie en FWB fait que même si tous les étudiants en médecine actuellement obtiennent un Inami, "on ne remplacerait que 43% des médecins partant à la pension d'ici 10 ans, soit moins d'un médecin sur deux. La situation n'est pas comparable en Flandre, où malgré l'examen d'entrée y persiste depuis maintenant 20 ans, on remplacera 150% des médecins (soit 3 médecins pour 2 partant à la pension)". Trois : les pénuries sont compensées par une importation massive de médecins étrangers. Quatre : Le conseil d'Etat a rappelé que les quotas 2015-2016 sont illégaux car ils ne sont pas établis en fonction des vrais besoins mais pour des raisons politiques. Enfin, le Cium brandit pour la énième fois une série d'études scientifiques démontrant une corrélation négative entre la réussite de l'examen d'entrée et la réussite d'une carrière dans la médecine.En Belgique, selon une étude du Cium, 50% des étudiants ayant échoué au test indicatif (futur examen d'entrée) ont réussi la première année de médecine en première session.La moins mauvaise manière ? Le concours d'entrée (à l'issue de la 1ère année). Le Cium déplore "une grande défaite pour le monde étudiant et incite le gouvernement fédéral à rendre la garantie d'un numéro Inami ainsi que des réponses claires à tous les étudiants qui se battent depuis des années dans l'incertitude de pouvoir, dans le futur, soigner des maladies".Lire aussi l'opinion du Dr Jonathan Brauner (Modes/GBO).