...

Pour rappel, sur les 4.080 inscrit(e)s, 3.473 candidat(e)s se sont présenté(e)s le 8 septembre à Brussels Expo, dont 3 471 ont pris part à l'ensemble de l'épreuve. Parmi elles et eux, 587 étaient non-résident(e)s.Les effectifs comptaient aussi 2 fois plus de candidates que de candidats, les premières représentant donc plus de 2/3 des participant(e)s, une tendance marquée, également observable en Communauté flamande.Parmi les non-résident(e)s, 57 ont obtenu les moyennes requises. Leur nombre étant inférieur à 30 % des réussites (8,56 % pour la médecine et 13,33 % pour la dentisterie), il n'a pas été nécessaire de procéder au classement prévu pour respecter le contingentement fixé par le législateur pour les 2 filières et chacun(e) a également été déclaré(e) lauréat(e)."L'objectif du Jury était de communiquer les résultats aux candidats aussi vite que possible, avant le délai de dix jours prévu par le décret", précise Julien Nicaise, administrateur de l'Ares, "car nous savons à quel point l'attente est un facteur de stress supplémentaire dont les candidats et leurs proches méritent bien de pouvoir se passer". "641 lauréats (596 médecins et 45 dentistes), c'est 4 à 5 fois moins que le nombre d'étudiants inscrits en première bachelier en 2016- 2017", précise Julien Nicaise, qui confirme des résultats. "Qu'ils satisfassent ou pas les exigences fédérales, ils restent préoccupants quand on songe aux points de vue des uns et des autres sur l'avenir de l'offre de soins de santé dans la partie francophone du pays", conclut-t-il. Pour rappel, les quotas Inami pour 2023 ont été fixés à 607 en FWB. Les candidat(e)s peuvent prendre connaissance de leur succès ou non à l'épreuve via leur compte en ligne. Ils peuvent également y consulter leurs résultats détaillés et, pour les 641 lauréat(e)s, télécharger l'attestation de réussite qui leur permettra de finaliser leur inscription en médecine ou en dentisterie.Pour la ministre fédérale de la Santé publique, Maggie De Block (Open Vld), interrogée par l'agence Belga, le tout nouveau examen d'entrée francophone aux études de médecine et de dentisterie est efficace. Sans l'instauration de cet examen d'entrée, Mme De Block menaçait de ne plus délivrer d'attestations Inami aux futurs médecins francophones...Selon la ministre, cette réduction drastique du nombre d'étudiants dorénavant admis dans la filière médicale va doper la qualité de la formation qui leur est prodiguée."Il est évident que si l'on passe de 2.000 à 600 étudiants dans un auditoire, la qualité de la formation sera meilleure. Ca vaut aussi évidemment pour les travaux pratiques", souligne sa porte-parole.Egalement sondé par Belga, le ministre de l'Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt (PS) -qui s'était résigné, forcé contraint par le fédéral, à instaurer cet examen d'entrée dont il n'a jamais voulu- s'est refusé jeudi à tout commentaire.