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Certains membres du Comité ont estimé que cette question pouvait recevoir une réponse brève sans nécessairement entrer dans un débat qui impliquerait de catégoriser des souffrances, voire de les médicaliser.D'autres membres du Comité ont estimé que ce débat conceptuel était utile et qu'il nécessitait de présenter les résultats d'études empiriques, pour encadrer la discussion éthique.Ainsi, l'avis se penche entre autres sur le sens à donner à la 'souffrance psychique', à la 'capacité de discernement et au 'caractère incurable d'une affection'.Des conclusions et recommandations de l'avis se dégagent plusieurs consensus et trois positions différentes.Tout d'abord, il y a consensus à propos de la formation des médecins qui devrait accorder plus d'importance à la connaissance précise de la loi relative à l'euthanasie et à la réflexion critique sur son ancrage dans le domaine des pratiques médicales de fin de vie, ce qui suppose également une connaissance des soins palliatifs. Ensuite, en ce qui concerne le caractère incurable des affections psychiatriques, un consensus se dégage également pour considérer que les associations psychiatriques scientifiques de notre pays sont les mieux placées pour énoncer des recommandations en la matière. Enfin les membres du Comité sont unanimes pour estimer qu'il est nécessaire de mener davantage d'études concernant les décisions médicales portant sur la fin de vie et qu'approuver des demandes sans fondement médical reviendrait à ouvrir la porte à une forme extrême de médicalisation - à savoir la médicalisation de certains problèmes sociétaux - ce qu'ils n'estiment pas souhaitable.Les trois positions à distinguer au sein du comité sont les suivantes.Dans la partie concernant la discussion éthique, des positions différentes parmi les membres du Comité émergent quant aux thèmes suivants :Dans les conclusions et recommandations, les divergences se concentrent sur les questions suivantes: