Cher Confrère Marchal,

Dans l'article intitulé "Recip-e : "hahaha !", vous me citez comme président de l'asbl Recip-e et comme médecin syndicaliste. Je combine effectivement la présidence de l'Absym avec celle de Recip-e et cela de façon délibérée. Au sein de l'asbl Recip-e sont également représentés en plus des syndicats de médecins, les organisations professionnelles représentatives de pharmaciens, dentistes, kinésithérapeutes et infirmiers. Nous aurions pu choisir de laisser le contrôle de la prescription électronique entièrement aux mains du gouvernement et des mutualités. L'Absym est par ailleurs convaincue en tant que syndicat médical qu'il vaut mieux être sur le terrain pour pouvoir éviter le pire.

La preuve que la présence de l'Absym au sein de l'asbl Recip-e est évidente, vous la faites vous-même dans votre courrier aux lecteurs. C'est précisément grâce à l'Absym que les médecins qui ont 62 ans ou plus au 1er juin 2018 sont dispensés de l'obligation de prescrire électroniquement. Sous la pression de l'Absym également, l'obligation de prescrire électroniquement n'est pas applicable non plus pour les visites à domicile ou en institutions. Vous n'auriez pas pu obtenir cela de la part du gouvernement ou des mutualités.

Nous avons analysé les chiffres. Sur 21.595 médecins enregistrés à l'Inami comme généraliste[1], 7.320 ont plus de 62 ans. Cela représente 33,9 %. Ces généralistes prescrivent 19.317.874 boîtes de médicaments cela représente 24,6 % du total des 78.740.249 boîtes de médicaments prescrits.

L'Absym a veillé à ce que ces généralistes de 62 ans et plus ne doivent pas prescrire électroniquement. Que voulez-vous de plus ? Que nous retournions en 1968 lorsque j'ai commencé mes études de médecine et arrêter le temps ?

Paris est officiellement lancé depuis hier. Reste à voir si cela fonctionnera aisément et correctement. L'Inami avait annoncé l'utilisation de cette application pour le 1er décembre 2017. Je partage votre indignation : le gouvernement ne peut imposer d'exigences aux prestataires, dans ce cas, les médecins, s'il ne parvient pas à tenir ses propres promesses.

Confraternellement,

Dr Marc Moens,

[1] Cela concerne des médecins qui ne sont pas spécialistes et qui attestent au moins deux prestations INAMI par an.

Cher Confrère Marchal,Dans l'article intitulé "Recip-e : "hahaha !", vous me citez comme président de l'asbl Recip-e et comme médecin syndicaliste. Je combine effectivement la présidence de l'Absym avec celle de Recip-e et cela de façon délibérée. Au sein de l'asbl Recip-e sont également représentés en plus des syndicats de médecins, les organisations professionnelles représentatives de pharmaciens, dentistes, kinésithérapeutes et infirmiers. Nous aurions pu choisir de laisser le contrôle de la prescription électronique entièrement aux mains du gouvernement et des mutualités. L'Absym est par ailleurs convaincue en tant que syndicat médical qu'il vaut mieux être sur le terrain pour pouvoir éviter le pire.La preuve que la présence de l'Absym au sein de l'asbl Recip-e est évidente, vous la faites vous-même dans votre courrier aux lecteurs. C'est précisément grâce à l'Absym que les médecins qui ont 62 ans ou plus au 1er juin 2018 sont dispensés de l'obligation de prescrire électroniquement. Sous la pression de l'Absym également, l'obligation de prescrire électroniquement n'est pas applicable non plus pour les visites à domicile ou en institutions. Vous n'auriez pas pu obtenir cela de la part du gouvernement ou des mutualités.Nous avons analysé les chiffres. Sur 21.595 médecins enregistrés à l'Inami comme généraliste[1], 7.320 ont plus de 62 ans. Cela représente 33,9 %. Ces généralistes prescrivent 19.317.874 boîtes de médicaments cela représente 24,6 % du total des 78.740.249 boîtes de médicaments prescrits.L'Absym a veillé à ce que ces généralistes de 62 ans et plus ne doivent pas prescrire électroniquement. Que voulez-vous de plus ? Que nous retournions en 1968 lorsque j'ai commencé mes études de médecine et arrêter le temps ?Paris est officiellement lancé depuis hier. Reste à voir si cela fonctionnera aisément et correctement. L'Inami avait annoncé l'utilisation de cette application pour le 1er décembre 2017. Je partage votre indignation : le gouvernement ne peut imposer d'exigences aux prestataires, dans ce cas, les médecins, s'il ne parvient pas à tenir ses propres promesses.Confraternellement,Dr Marc Moens,[1] Cela concerne des médecins qui ne sont pas spécialistes et qui attestent au moins deux prestations INAMI par an.