En 2018, il manquera 1.061 en places de stage en Communauté française et 444 en Flandre. Le Cium tient toutefois à nuancer.

Pour rappel, en 2018, deux promotions d'étudiants arriveront en même temps au terme de leur formation de base en médecine, en raison de la réduction de la durée des études (de 7 à 6 ans) entrée en vigueur en 2012. C'est ce qu'on appelle la double cohorte.

Leur nombre sera deux fois plus élevé que les autres années. Pour chaque spécialisation, la demande de places de stage sera donc en hausse.

Depuis plusieurs années on se prépare à cette double cohorte mais on n'a pas trouvé de solution pour les places de stage.

"Pour la Belgique, écrit La Libre Belgique, 18 spécialités sur 29 présentent un déficit en places de stage (19 en Communauté flamande et 20 en Communauté française). En Fédération Wallonie-Bruxelles, c'est surtout en médecine générale, en anesthésie, en médecine d'urgence, en gynécologie, en médecine interne et en pédiatrie que les places de stage seront les plus chères. Soit les mêmes spécialités qui sont menacées de pénurie en Flandre - à l'exception notable de la médecine générale."

Sans tenir compte de l'arrivée de la double cohorte en 2018, 9 spécialités sur 29 présentent un déficit en places de stage sur toute la Belgique.

Le Cium tient à nuancer : "Les universités ont leur propre réseau hospitalier qui sont les seuls garants de l'offre en termes de places de stage ou de spécialisation. Nous savons également que la double cohorte d'étudiants en médecine de l'ULB ne comporte qu'environ 400 étudiants contre le triple du côté de l'UCL, on imagine donc que le challenge n'est pas le même d'une faculté à l'autre. Il est en outre tout à fait possible d'ouvrir plus de places dans certains services. Enfin, dernier souci majeur et probablement principal responsable d'une crise en devenir, l'enveloppe budgétaire. Il est absolument nécessaire de garantir un salaire décent aux assistants ."

En 2018, il manquera 1.061 en places de stage en Communauté française et 444 en Flandre. Le Cium tient toutefois à nuancer.Pour rappel, en 2018, deux promotions d'étudiants arriveront en même temps au terme de leur formation de base en médecine, en raison de la réduction de la durée des études (de 7 à 6 ans) entrée en vigueur en 2012. C'est ce qu'on appelle la double cohorte.Leur nombre sera deux fois plus élevé que les autres années. Pour chaque spécialisation, la demande de places de stage sera donc en hausse.Depuis plusieurs années on se prépare à cette double cohorte mais on n'a pas trouvé de solution pour les places de stage."Pour la Belgique, écrit La Libre Belgique, 18 spécialités sur 29 présentent un déficit en places de stage (19 en Communauté flamande et 20 en Communauté française). En Fédération Wallonie-Bruxelles, c'est surtout en médecine générale, en anesthésie, en médecine d'urgence, en gynécologie, en médecine interne et en pédiatrie que les places de stage seront les plus chères. Soit les mêmes spécialités qui sont menacées de pénurie en Flandre - à l'exception notable de la médecine générale." Sans tenir compte de l'arrivée de la double cohorte en 2018, 9 spécialités sur 29 présentent un déficit en places de stage sur toute la Belgique.Le Cium tient à nuancer : "Les universités ont leur propre réseau hospitalier qui sont les seuls garants de l'offre en termes de places de stage ou de spécialisation. Nous savons également que la double cohorte d'étudiants en médecine de l'ULB ne comporte qu'environ 400 étudiants contre le triple du côté de l'UCL, on imagine donc que le challenge n'est pas le même d'une faculté à l'autre. Il est en outre tout à fait possible d'ouvrir plus de places dans certains services. Enfin, dernier souci majeur et probablement principal responsable d'une crise en devenir, l'enveloppe budgétaire. Il est absolument nécessaire de garantir un salaire décent aux assistants ."