Mardi dernier, Donald Trump a réuni à la Maison-Blanche des patrons de plusieurs grands groupes pharmaceutiques ainsi que le Pharma.be US, PhRMA. Le président américain a salué "le bon boulot" fait par le secteur mais en vue de comprimer les coûts d'achats de médicaments de Medicaid et Medicare (embryon d'assurance maladie universelle destiné aux personnes âgées et aux handicapés), il a déclaré : "Nous devons maintenant faire baisser les prix des médicaments. Nous n'avons pas le choix. Des dizaines de milliards sont en jeu." Les deux programmes sociaux sont les plus gros acheteurs de médicaments et ceux-ci représentent 10% des dépenses de santé US.

En parallèle, un peu à la manière de la Pax Pharmaceutica belge, Donald Trump s'est engagé à raccourcir le délai d'autorisation de mise sur le marché de nouvelles molécules notamment en matière de cancer. De même, il veut booster les génériques en diminuant les freins à leur commercialisation.

Trump veut également pousser les firmes pharmaceutiques, à la manière de Ford qui a renoncé à la construction d'une usine au Mexique, à rapatrier une partie de la production de médicaments sur le sol américain.

On parle globalement de la création de 350.000 emplois.

Craig Garthwaite, directeur de programme à l'université Northwestern (Chicago), spécialiste de l'économie de la pharmacie, interrogé par Le Monde, s'interroge toutefois. Il qualifie d'incompréhensible "cette vision d'une industrie américaine qui fermerait ses usines dans un pays à faibles charges pour obtenir de meilleurs prix de production à la maison".

Mardi dernier, Donald Trump a réuni à la Maison-Blanche des patrons de plusieurs grands groupes pharmaceutiques ainsi que le Pharma.be US, PhRMA. Le président américain a salué "le bon boulot" fait par le secteur mais en vue de comprimer les coûts d'achats de médicaments de Medicaid et Medicare (embryon d'assurance maladie universelle destiné aux personnes âgées et aux handicapés), il a déclaré : "Nous devons maintenant faire baisser les prix des médicaments. Nous n'avons pas le choix. Des dizaines de milliards sont en jeu." Les deux programmes sociaux sont les plus gros acheteurs de médicaments et ceux-ci représentent 10% des dépenses de santé US. En parallèle, un peu à la manière de la Pax Pharmaceutica belge, Donald Trump s'est engagé à raccourcir le délai d'autorisation de mise sur le marché de nouvelles molécules notamment en matière de cancer. De même, il veut booster les génériques en diminuant les freins à leur commercialisation. Trump veut également pousser les firmes pharmaceutiques, à la manière de Ford qui a renoncé à la construction d'une usine au Mexique, à rapatrier une partie de la production de médicaments sur le sol américain. On parle globalement de la création de 350.000 emplois.Craig Garthwaite, directeur de programme à l'université Northwestern (Chicago), spécialiste de l'économie de la pharmacie, interrogé par Le Monde, s'interroge toutefois. Il qualifie d'incompréhensible "cette vision d'une industrie américaine qui fermerait ses usines dans un pays à faibles charges pour obtenir de meilleurs prix de production à la maison".