Ce qui change c'est qu'à partir de 2022, il faudra au moins que 10 % des membres (150 médecins) habitent dans une autre région que la majorité des membres et qu'au moins 5 % des membres (75 médecins) soient généralistes ou spécialistes. Cette nouvelle réglementation - discutée et approuvée en médicomut - va corriger une situation qui relève quelque peu de la farce. En effet, lors des dernières élections syndicales, AADM (Alliance Avenir des Médecins - Domus Medica), a été reconnu comme syndicat " mixte " malgré le fait qu'il ne compte dans ses rangs qu'une poignée de médecins francophones et de spécialistes. Ce qui n'est pas étonnant puisque AADM est le bras syndical de Domus Medica, la société scientifique des médecins généralistes flamands (l'équivalent de la SSMG). A l'époque, les syndicats traditionnels, l'Absym et le Cartel - rassemblant le GBO, l'ASGB et le Modes, s'étaient offusqués de la reconnaissance par les autorités d'un troisième syndicat jugé monodisciplinaire et flamand. D'autant plus que ce troisième acteur risquait de leur prendre une bonne part du gâteau, dont plusieurs sièges (3) en médico-mut et une bonne partie de l'enveloppe fermée consacrée au financement des syndicats.

Les nouvelles règles, applicables pour les élections de 2022, vont permettre à AADM de gagner une légitimité du côté francophone. Il reste 4 ans au syndicat pour convaincre des médecins franco - phones, dont des spécialistes, de les rejoindre et, le cas échéant, de s'y impliquer. Un fameux défi.

Ce qui change c'est qu'à partir de 2022, il faudra au moins que 10 % des membres (150 médecins) habitent dans une autre région que la majorité des membres et qu'au moins 5 % des membres (75 médecins) soient généralistes ou spécialistes. Cette nouvelle réglementation - discutée et approuvée en médicomut - va corriger une situation qui relève quelque peu de la farce. En effet, lors des dernières élections syndicales, AADM (Alliance Avenir des Médecins - Domus Medica), a été reconnu comme syndicat " mixte " malgré le fait qu'il ne compte dans ses rangs qu'une poignée de médecins francophones et de spécialistes. Ce qui n'est pas étonnant puisque AADM est le bras syndical de Domus Medica, la société scientifique des médecins généralistes flamands (l'équivalent de la SSMG). A l'époque, les syndicats traditionnels, l'Absym et le Cartel - rassemblant le GBO, l'ASGB et le Modes, s'étaient offusqués de la reconnaissance par les autorités d'un troisième syndicat jugé monodisciplinaire et flamand. D'autant plus que ce troisième acteur risquait de leur prendre une bonne part du gâteau, dont plusieurs sièges (3) en médico-mut et une bonne partie de l'enveloppe fermée consacrée au financement des syndicats.Les nouvelles règles, applicables pour les élections de 2022, vont permettre à AADM de gagner une légitimité du côté francophone. Il reste 4 ans au syndicat pour convaincre des médecins franco - phones, dont des spécialistes, de les rejoindre et, le cas échéant, de s'y impliquer. Un fameux défi.