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40 ans plus tard, une telle proximité (promiscuité ?) des première et deuxième lignes de soins n'est plus condamnable. Ouf. Le Conseil national constate qu'au cours des dernières décennies, la pratique et les structures au sein de la première et de la deuxième ligne ont fortement évolué. " Alors que les pratiques 'solo' étaient largement dominantes jadis, les conventions de collaboration entre médecins généralistes et spécialistes ainsi qu'entre médecins et autres professionnels de la santé, tant en première qu'en deuxième ligne, sont maintenant de mieux en mieux intégrées. Les pratiques pluridisciplinaires en milieu hospitalier ou en dehors sont fréquentes et représentent une plus-value tant pour le médecin que pour le patient. En outre, les interactions entre les médecins sont plus fortes et plus nombreuses entre la première et la deuxième ligne, ce qui contribue à une qualité plus élevée des soins. " L'Ordre des médecins considère même que l'organisation de consultations par un spécialiste ou un autre professionnel des soins de santé au sein de la même infrastructure peut représenter un plus pour la qualité des soins pour autant que la déontologie soit respectée. Et de rappeler tout de même- on n'est jamais trop prudent... - que "toute forme de commercialisation de la médecine, de collusion directe ou indirecte, de dichotomie et de surconsommation est exclue ..."