Chaque hôpital bruxellois avec une aile réservée à l'enfance prévoit des places d'accueil pour des situations d'urgence. Ces places peuvent être occupées de trois à six mois, selon Elisabeth Rebuffat, cheffe de service à l'hôpital Saint-Pierre dans les Marolles. "Mais parfois, le séjour dure aussi plus longtemps, jusqu'à neuf mois par exemple, si on recherche un endroit où placer une personne autiste ou présentant d'autres déficiences mentales".

Même si les hôpitaux font leur possible pour accueillir au mieux les jeunes, les quotidiens rapportent que les docteurs estiment qu'il ne s'agit pas de bonnes conditions de vie. Il y a plus de risque d'infections et les individus manquent d'encadrement.

En outre des enfants en bonne santé occupent des lits prévus pour des enfants malades qui ne peuvent alors pas bénéficier des soins. Toutefois, l'ordre d'un juge de la jeunesse ne peut pas être contesté.

"Le noeud du problème réside dans le manque structurel de places d'accueil", souligne Tine Suykerbuyk, juge de la jeunesse néerlandophone de la capitale.

La Fédération Wallonie-Bruxelles a également été confrontée à cette situation où des enfants se retrouvent placés dans des hôpitaux pour une raison sociale, faute de place dans une institution d'aide à la jeunesse. Le secteur a d'ailleurs pu bénéficier de deux refinancements "conséquents" en 2017 et 2018, indique-t-on au cabinet de Rachid Madrane, le ministre francophone de l'Aide à la Jeunesse. Cela afin de répondre aux besoins criants, dont la problématique précitée.

Dans le détail, deux centres d'accueil d'urgence ont été créés, à Bruxelles et Charleroi, à la suite du refinancement d'il y a deux ans. Ces structures peuvent accueillir huit enfants, qui n'y restent qu'un temps limité étant donné le caractère d'urgence. Cela représente de 70 à 80 prises en charge par an.

Une quinzaine de places résidentielles ont par ailleurs vu le jour à Bruxelles dans des services d'accueil et d'aide éducatives, détaille le cabinet de Rachid Madrane.

Enfin, il existe également de nouvelles possibilités de prise en charge dans les familles d'accueil d'urgence avec douze places supplémentaires, ce qui représente un total de 96 par an.

Si le problème n'est pas encore entièrement résolu, les conditions pour un mécanisme vertueux et pour résorber la situation problématique ont été créées, analyse-t-on du côté du ministre francophone de l'Aide à la Jeunesse.

Chaque hôpital bruxellois avec une aile réservée à l'enfance prévoit des places d'accueil pour des situations d'urgence. Ces places peuvent être occupées de trois à six mois, selon Elisabeth Rebuffat, cheffe de service à l'hôpital Saint-Pierre dans les Marolles. "Mais parfois, le séjour dure aussi plus longtemps, jusqu'à neuf mois par exemple, si on recherche un endroit où placer une personne autiste ou présentant d'autres déficiences mentales". Même si les hôpitaux font leur possible pour accueillir au mieux les jeunes, les quotidiens rapportent que les docteurs estiment qu'il ne s'agit pas de bonnes conditions de vie. Il y a plus de risque d'infections et les individus manquent d'encadrement. En outre des enfants en bonne santé occupent des lits prévus pour des enfants malades qui ne peuvent alors pas bénéficier des soins. Toutefois, l'ordre d'un juge de la jeunesse ne peut pas être contesté. "Le noeud du problème réside dans le manque structurel de places d'accueil", souligne Tine Suykerbuyk, juge de la jeunesse néerlandophone de la capitale. La Fédération Wallonie-Bruxelles a également été confrontée à cette situation où des enfants se retrouvent placés dans des hôpitaux pour une raison sociale, faute de place dans une institution d'aide à la jeunesse. Le secteur a d'ailleurs pu bénéficier de deux refinancements "conséquents" en 2017 et 2018, indique-t-on au cabinet de Rachid Madrane, le ministre francophone de l'Aide à la Jeunesse. Cela afin de répondre aux besoins criants, dont la problématique précitée. Dans le détail, deux centres d'accueil d'urgence ont été créés, à Bruxelles et Charleroi, à la suite du refinancement d'il y a deux ans. Ces structures peuvent accueillir huit enfants, qui n'y restent qu'un temps limité étant donné le caractère d'urgence. Cela représente de 70 à 80 prises en charge par an. Une quinzaine de places résidentielles ont par ailleurs vu le jour à Bruxelles dans des services d'accueil et d'aide éducatives, détaille le cabinet de Rachid Madrane. Enfin, il existe également de nouvelles possibilités de prise en charge dans les familles d'accueil d'urgence avec douze places supplémentaires, ce qui représente un total de 96 par an. Si le problème n'est pas encore entièrement résolu, les conditions pour un mécanisme vertueux et pour résorber la situation problématique ont été créées, analyse-t-on du côté du ministre francophone de l'Aide à la Jeunesse.