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"Une meilleure maîtrise de la hausse des dépenses est nécessaire. Nous refusons la spirale vicieuse qui, à terme, menacerait gravement les solidarités. La principale menace qui guette la sécurité sociale, c'est de ne rien faire. En 2014, les dépenses des soins de santé s'élevaient à 22 milliards. En 2018, les dépenses autorisées seront de l'ordre de 25 milliards, soit une augmentation de 3 milliards en 4 ans (13,42% de croissance nominale)", a rappelé Charles Michel à la tribune."Une personne sur trois fait face, à un moment dans sa vie, à des problèmes psychologiques. Certains restent parfois pendant plusieurs années sans recevoir d'aide adéquate. En conséquence, nous avons décidé de rembourser partiellement les consultations chez un psychologue clinicien." "La réintégration des travailleurs en incapacité de travail sera facilitée et encouragée. Nous voulons davantage responsabiliser les différents acteurs (depuis décembre 2014, l'Inami montre une hausse de plus de 50.000 cas d'invalides, ce qui représente un coût de plus de 2,7 milliards pour les deux premiers trimestres 2017 alors que les dépenses d'invalidité de 2014 s'élevaient à 4,3 milliards).""Nous voulons optimaliser le financement et le fonctionnement des hôpitaux. Grâce à une organisation en réseau, nous pourrons aménager les soins en fonction des besoins réels. Les moyens doivent être déployés là où c'est nécessaire. Nous tiendrons compte de critères objectifs, fondés scientifiquement, pour réaliser la programmation de l'offre des soins hospitaliers.""Nous voulons aussi favoriser l'accessibilité aux soins. Nous encourageons l'utilisation des médicaments les moins chers et le meilleur accès aux thérapies innovantes pour combattre l'hépatite C, le cancer et le VIH." "Le système de santé belge est l'un des meilleurs du monde. Il se positionne à la quatrième place en Europe, (selon le rapport annuel sur l'état des systèmes de santé européens par l'entreprise suédoise Health Consumer Powerhouse). C'est le meilleur résultat depuis le lancement de cet index en 2005. Ces résultats, nous les devons à ces femmes et ces hommes qui accompagnent les patients dans leurs moments les plus heureux mais aussi les plus pénibles. Je tiens à saluer leur dévouement à chaque étape de la vie." "Nous souhaitons revaloriser leurs conditions de travail. Nous avons libéré les moyens nécessaires pour la négociation avec le secteur non-marchand." "L'attribution des numéro Inami est un sujet sensible et complexe depuis de nombreuses années. Ce gouvernement propose une solution durable pour la planification de l'offre médicale. Bien sûr, les arbitrages sont difficiles. Mais cette année, tous les étudiants qui ont terminé leurs études ont reçu un numéro Inami! Pour l'avenir, nous avons proposé un système structurel qui sera débattu très prochainement en commission au Parlement."