Maggie De Block lance une grande opération de séduction ce vendredi en accordant une interview notamment aux journaux du groupe Sud Presse dans laquelle elle explique être meurtrie par les attaques politiques dont elle fait l'objet qui font douter de son "humanisme".

Elle détaille par communiqué l'ensemble des mesures qui profitent et profiteront aux patients. Au final, le patient devrait payer près de 10 millions en moins via notamment les prescripations bon marché (13 millions en 2015, 10 millions en 2017), les médicaments devenus hors-brevets (11 millions en 2016 et 3,6 millions en 2017). La révision du prix à la baisse, par exemple de 2 produits contre l'ostéoporose, dont l'un est 2 fois plus cher que l'autre rapporte 6,4 millions en 2017. Les biosimilaires doivent faire économiser 6 millions en 2018. Les antiacides rapporteront 1 million cette année encore en évacuant les grands dosages de plus de 60 comprimés pour de plus petits emballages.

En outre, la suppression des suppléments d'honoraires en chambre à deux lits ont déjà fait épargner 10 millions en 2015.

9,4 millions de gain pour le patient

En tout, les patients paieront 55 millions d'euros de moins pour des centaines de médicaments, et 16,4 millions d'euros en moins pour leurs soins de santé, soit un total de 71,4 millions d'euros. "Corrigé de l'augmentation des prix des sprays nasaux et des antibiotiques, qui entraînent une hausse des dépenses de 29,1 millions plus 32.9 millions sur d'autres soins, le patient belge gagnera net 9,4 millions d'euros", résume-t-elle dans La Capitale.

Toutefois, les augmentations de dépenses rentrent dans le cadre du maximum à facturer. "Une fois qu'il est atteint, le patient ne paie plus."

Maggie De Block a également fait signer entre les mutuelles et les chirurgiens plasticiens un accord sur les implants mammaires avec tissu propre (économies pour le patient : 2,4 millions en 2017).

La ministre va investir, en outre, plus de 800 millions pour le patient d'ici 2018. Pêle-mêle : 275 millions pour le remboursement de l'hépatite C, 290 millions pour le remboursement de l'immunothérapie ("remboursée unan plus tôt. Cela n'a jamais été le cas pour un traitement si cher") et 30 millions pour le Dossier médical global patients chroniques (meilleur suivi dossier personnel patient).

A cela il faut ajouter environ 100 millions pour les soins de santé mentale et 2,3 millions pour les transgenres.

Les soins buccaux et autres investissements en tous genres sont calculés à hauteur de 30 millions d'investissement.

Les médecins jouent le jeu

Elle justifie en outre les mesures "EBM" quant à la réduction des séances kiné pour les personnes atteintes de fibromyalgie qui fait l'objet d'une action au conseil d'Etat. "Les patients atteints du syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgie ont droit une fois, après le diagnostic de la maladie, à 18 longues séances de kinésithérapie de 45 minutes. A titre de comparaison, dans les pays voisins, ce nombre est inférieur : environ 10 à 12 séances. Ces 18 longues séances sont offertes avec un taux de remboursement aussi élevé que celui pour les séances de 30 minutes. Les patients ont ensuite droit à des séances de kinésithérapie de 30 minutes au taux de remboursement courant, plus bas."

Enfin, les médecins continuent de jouer le jeu en matière de prescription bon marché. L'état des lieux au 1er janvier 2017 est le suivant : sur 12.733 médecins généralistes actifs, 3.440 médecins généralistes prescrivent moins de 50% des médicaments les moins chers mais 6.919 MG prescrivent entre 50 et 59,99% des médicaments les moins chers et 2.374 MG prescrivent carrément plus de 60% des médicaments les moins chers.

Maggie De Block précise enfin dans La Capitale n'être pas devenue ministre de la Santé pour être populaire mais souhaiterait qu'on rende à César ce qui lui appartient.

Maggie De Block lance une grande opération de séduction ce vendredi en accordant une interview notamment aux journaux du groupe Sud Presse dans laquelle elle explique être meurtrie par les attaques politiques dont elle fait l'objet qui font douter de son "humanisme".Elle détaille par communiqué l'ensemble des mesures qui profitent et profiteront aux patients. Au final, le patient devrait payer près de 10 millions en moins via notamment les prescripations bon marché (13 millions en 2015, 10 millions en 2017), les médicaments devenus hors-brevets (11 millions en 2016 et 3,6 millions en 2017). La révision du prix à la baisse, par exemple de 2 produits contre l'ostéoporose, dont l'un est 2 fois plus cher que l'autre rapporte 6,4 millions en 2017. Les biosimilaires doivent faire économiser 6 millions en 2018. Les antiacides rapporteront 1 million cette année encore en évacuant les grands dosages de plus de 60 comprimés pour de plus petits emballages. En outre, la suppression des suppléments d'honoraires en chambre à deux lits ont déjà fait épargner 10 millions en 2015.En tout, les patients paieront 55 millions d'euros de moins pour des centaines de médicaments, et 16,4 millions d'euros en moins pour leurs soins de santé, soit un total de 71,4 millions d'euros. "Corrigé de l'augmentation des prix des sprays nasaux et des antibiotiques, qui entraînent une hausse des dépenses de 29,1 millions plus 32.9 millions sur d'autres soins, le patient belge gagnera net 9,4 millions d'euros", résume-t-elle dans La Capitale. Toutefois, les augmentations de dépenses rentrent dans le cadre du maximum à facturer. "Une fois qu'il est atteint, le patient ne paie plus."Maggie De Block a également fait signer entre les mutuelles et les chirurgiens plasticiens un accord sur les implants mammaires avec tissu propre (économies pour le patient : 2,4 millions en 2017).La ministre va investir, en outre, plus de 800 millions pour le patient d'ici 2018. Pêle-mêle : 275 millions pour le remboursement de l'hépatite C, 290 millions pour le remboursement de l'immunothérapie ("remboursée unan plus tôt. Cela n'a jamais été le cas pour un traitement si cher") et 30 millions pour le Dossier médical global patients chroniques (meilleur suivi dossier personnel patient). A cela il faut ajouter environ 100 millions pour les soins de santé mentale et 2,3 millions pour les transgenres.Les soins buccaux et autres investissements en tous genres sont calculés à hauteur de 30 millions d'investissement.Elle justifie en outre les mesures "EBM" quant à la réduction des séances kiné pour les personnes atteintes de fibromyalgie qui fait l'objet d'une action au conseil d'Etat. "Les patients atteints du syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgie ont droit une fois, après le diagnostic de la maladie, à 18 longues séances de kinésithérapie de 45 minutes. A titre de comparaison, dans les pays voisins, ce nombre est inférieur : environ 10 à 12 séances. Ces 18 longues séances sont offertes avec un taux de remboursement aussi élevé que celui pour les séances de 30 minutes. Les patients ont ensuite droit à des séances de kinésithérapie de 30 minutes au taux de remboursement courant, plus bas."Enfin, les médecins continuent de jouer le jeu en matière de prescription bon marché. L'état des lieux au 1er janvier 2017 est le suivant : sur 12.733 médecins généralistes actifs, 3.440 médecins généralistes prescrivent moins de 50% des médicaments les moins chers mais 6.919 MG prescrivent entre 50 et 59,99% des médicaments les moins chers et 2.374 MG prescrivent carrément plus de 60% des médicaments les moins chers.Maggie De Block précise enfin dans La Capitale n'être pas devenue ministre de la Santé pour être populaire mais souhaiterait qu'on rende à César ce qui lui appartient.