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Notons que ce nombre de 1.300 est une extrapolation "généreuse" faite sur base d'une prise de position de l'Association des médecins de Baudour-Hautrage-Neufmaison-Tertre-Sirault-Villerot qui avait annoncé dans le Jdm (2383) l'intention de 8 médecins (sur 21) d'interrompre leur carrière au 1er janvier 2018 en raison du caractère obligatoire de l'e-prescription. Nos confrères du Soir ont appliqué à l'ensemble des MG actifs de plus de 55 ans en Belgique (3.938), le pourcentage (un tiers) de médecins de l'association de Baudour et environs prêts à quitter la profession. Ils estiment ainsi à 1.300 le nombre de MG prêts à stopper leurs activités à cause de l'e-prescription. Catherine Fonck, députée fédérale et cheffe de groupe cdH à la Chambre, soutient la demande des médecins généralistes de maintenir la possibilité de prescrire "papier". "En effet, bien que la prescription électronique soit importante, il est primordial que la ministre De Block permette aux médecins généralistes qui le souhaitent de poursuivre en prescription classique au moins pendant quelques années. Compte tenu des forces en présence, de la démographie médicale et des zones déjà en pénurie actuellement, cette obligation et les conséquences d'une telle décision pourraient avoir un impact sur les patients. En effet, une partie de ceux-ci devrait trouver un autre médecin."La députée compte plaider auprès de Maggie De Block pour le maintien d'une solution transitoire. "Il s'agit d'un enjeu majeur pour les médecins généralistes mais aussi pour les patients. On ne peut se permettre de perdre des centaines de médecins." Paul De Munck, président du GBO, a proposé sur les ondes de la RTBF de postposer l'obligation d'e-prescription à 2020.