Les radiologues y voient aussi un signe de "confusion qui existe encore dans bien des esprits entre les examens médicaux qui s'inscrivent dans un cadre diagnostic et ceux qui touchent à la prévention du cancer du sein".

La SBR rappelle ainsi que le diagnostic est indiqué chez les femmes qui présentent des symptômes susceptibles de trahir une tumeur mammaire (présence d'une "boule" dans la poitrine, par exemple). Par contre, souligne encore la société belge de radiologie, il en va tout autrement dans le cadre de la prévention. Les femmes qui se présentent pour un examen de dépistage n'ont aucun symptôme et l'immense majorité d'entre elles (plus de 99%) ne souffrent pas non plus d'un cancer du sein.

Or, toujours selon la SBR, de nombreuses études scientifiques sont parvenues à la conclusion que le modeste bénéfice supplémentaire obtenu en termes de détection de tumeurs supplémentaires en associant à la mammographie de dépistage d'autres techniques (telles que l'échographie) ne fait pas le poids en regard du nombre important de "fausses alertes". L'adaptation récente de la nomenclature en radiologie mammaire répondait à ce consensus scientifique, estime la SBR.

Les radiologues y voient aussi un signe de "confusion qui existe encore dans bien des esprits entre les examens médicaux qui s'inscrivent dans un cadre diagnostic et ceux qui touchent à la prévention du cancer du sein". La SBR rappelle ainsi que le diagnostic est indiqué chez les femmes qui présentent des symptômes susceptibles de trahir une tumeur mammaire (présence d'une "boule" dans la poitrine, par exemple). Par contre, souligne encore la société belge de radiologie, il en va tout autrement dans le cadre de la prévention. Les femmes qui se présentent pour un examen de dépistage n'ont aucun symptôme et l'immense majorité d'entre elles (plus de 99%) ne souffrent pas non plus d'un cancer du sein. Or, toujours selon la SBR, de nombreuses études scientifiques sont parvenues à la conclusion que le modeste bénéfice supplémentaire obtenu en termes de détection de tumeurs supplémentaires en associant à la mammographie de dépistage d'autres techniques (telles que l'échographie) ne fait pas le poids en regard du nombre important de "fausses alertes". L'adaptation récente de la nomenclature en radiologie mammaire répondait à ce consensus scientifique, estime la SBR.