Selon Carine Lecomte (MR), un des deux appareils Pet-Scan pour le Sud-Luxembourg échoirait à Vivalia, et vraisemblablement à Arlon mais ce n'est pas certain. Vivalia possède en effet les techniciens et médecins pour gérer cette technologie immédiatement.

Alors que la demande de l'hôpital date de fin 2016, le ministre a obtenu de la ministre De Block un agrément commun pour exploiter de deux machines pour un seul service a-t-il précisé au Parlement wallon..

Mais l'installation n'est pas pour demain, plutôt pour 2025, horizon que s'est fixé Vivalia pour sa mue définitive (lisez : sa réorganisation).

Le site d'exploitation reste à déterminer mais le choix devra se faire intelligemment à savoir sur un site qui ne doit pas, d'ici l'installation, être devenu un désert au niveau population.

"le Gouvernement a décidé, sur ma proposition, de retenir notamment entre autres éléments le critère de répartition géographique favorisant l'accès aux soins de santé tel qu'il est prévu dans la loi sur les hôpitaux qui constitue une norme supérieure", a expliqué au Parlement wallon, Maxime Prévot, ministre de la Santé. "L'obligation pour les Luxembourgeois d'effectuer des déplacements importants est à l'origine d'un accord de principe de la ministre fédérale permettant l'exploitation sur deux sites de deux hôpitaux différents, d'un agrément commun pour un service PET-scan qui exploite deux appareils, dont un situé dans la Province de Luxembourg."

Diminution du nombre de lits

Le cadre plus général dans lequel cette affaire s'inscrit est la réduction générale du nombre de lits d'hôpitaux. Dans ce cadre, le site de Lobbes du groupe Jolimont s'est par exemple vu refuser la construction d'une aile supplémentaire qui aurait permis de sauver la maternité sur le site qui va être déplacée comme on le sait sur le site de Jolimont.

Pet-scans, maternité : ces questions posent le débat autour de l'impact sur les hôpitaux wallons de la réforme annoncée par le secteur fédéral. "Il est d'ores et déjà acquis que certaines infrastructures existantes sur plusieurs sites hospitaliers seront remplacées par de nouvelles infrastructures avec rapatriement des lits sur un seul site comme ce sera le cas pour le projet de reconstruction du GHDC à Charleroi", a expliqué le ministre.

Vu que les lits sont rarement occupés à 100%, un ajustement global est inévitable. Mais Maxime Prévot a rassuré les parlementaires."Cela se fera selon une démarche soft, non pas radicale, mais par un effet du nouveau mécanisme de subventionnement, dans une perspective de 20 à 30 ans. Il n'y aura pas de réduction abrupte de par le nouveau mécanisme".

Désinstitutionnalisation

La réorganisation des soins psychiatriques a également été discutée au Parlement wallon en même temps. Le choix de la désinstitutionnalisation via les projets 107 n'entraînera certainement pas la disparition de tous les lits psychiatriques en hôpital, a rassuré le ministre Prévot. "381 lits ont été gelés pour couvrir les besoins des sept réseaux wallons existants. Quatorze équipes mobiles liées à ces réseaux sont actives en Wallonie. Actuellement, il reste environ 1.400 lits psychiatriques d'indice T en Wallonie. Il n'est pas question de fermer tous les lits psychiatriques. Nous en aurons toujours besoin pour des traitements intensifs."

Selon Carine Lecomte (MR), un des deux appareils Pet-Scan pour le Sud-Luxembourg échoirait à Vivalia, et vraisemblablement à Arlon mais ce n'est pas certain. Vivalia possède en effet les techniciens et médecins pour gérer cette technologie immédiatement. Alors que la demande de l'hôpital date de fin 2016, le ministre a obtenu de la ministre De Block un agrément commun pour exploiter de deux machines pour un seul service a-t-il précisé au Parlement wallon.. Mais l'installation n'est pas pour demain, plutôt pour 2025, horizon que s'est fixé Vivalia pour sa mue définitive (lisez : sa réorganisation). Le site d'exploitation reste à déterminer mais le choix devra se faire intelligemment à savoir sur un site qui ne doit pas, d'ici l'installation, être devenu un désert au niveau population. "le Gouvernement a décidé, sur ma proposition, de retenir notamment entre autres éléments le critère de répartition géographique favorisant l'accès aux soins de santé tel qu'il est prévu dans la loi sur les hôpitaux qui constitue une norme supérieure", a expliqué au Parlement wallon, Maxime Prévot, ministre de la Santé. "L'obligation pour les Luxembourgeois d'effectuer des déplacements importants est à l'origine d'un accord de principe de la ministre fédérale permettant l'exploitation sur deux sites de deux hôpitaux différents, d'un agrément commun pour un service PET-scan qui exploite deux appareils, dont un situé dans la Province de Luxembourg."Le cadre plus général dans lequel cette affaire s'inscrit est la réduction générale du nombre de lits d'hôpitaux. Dans ce cadre, le site de Lobbes du groupe Jolimont s'est par exemple vu refuser la construction d'une aile supplémentaire qui aurait permis de sauver la maternité sur le site qui va être déplacée comme on le sait sur le site de Jolimont.Pet-scans, maternité : ces questions posent le débat autour de l'impact sur les hôpitaux wallons de la réforme annoncée par le secteur fédéral. "Il est d'ores et déjà acquis que certaines infrastructures existantes sur plusieurs sites hospitaliers seront remplacées par de nouvelles infrastructures avec rapatriement des lits sur un seul site comme ce sera le cas pour le projet de reconstruction du GHDC à Charleroi", a expliqué le ministre.Vu que les lits sont rarement occupés à 100%, un ajustement global est inévitable. Mais Maxime Prévot a rassuré les parlementaires."Cela se fera selon une démarche soft, non pas radicale, mais par un effet du nouveau mécanisme de subventionnement, dans une perspective de 20 à 30 ans. Il n'y aura pas de réduction abrupte de par le nouveau mécanisme".La réorganisation des soins psychiatriques a également été discutée au Parlement wallon en même temps. Le choix de la désinstitutionnalisation via les projets 107 n'entraînera certainement pas la disparition de tous les lits psychiatriques en hôpital, a rassuré le ministre Prévot. "381 lits ont été gelés pour couvrir les besoins des sept réseaux wallons existants. Quatorze équipes mobiles liées à ces réseaux sont actives en Wallonie. Actuellement, il reste environ 1.400 lits psychiatriques d'indice T en Wallonie. Il n'est pas question de fermer tous les lits psychiatriques. Nous en aurons toujours besoin pour des traitements intensifs."