Après des heures de révision, se privant de la réussite des Diables Rouges lors de la Coupe du monde en Russie ou des longues heures de canicule passées au bord de la piscine un livre à la main, comment appréhender un échec, signifiant peut-être la fin d'un rêve, celui de devenir médecin ou dentiste?

Depuis l'année dernière, une sélection s'opère à l'entame des études en médecine ou en dentisterie. Pour y accéder, une seule solution: obtenir une moyenne d'au moins 10/20 dans les deux parties de l'examen d'entrée. Un minimum de 8/20 dans les huit matières interrogées est également obligatoire.

En cas d'échec, l'heure sera à la réflexion: que faire? Retenter sa chance l'année prochaine ou se réorienter définitivement?

A l'Université de Liège, la faculté de médecine organisera les 14 et 17 septembre deux journées d'accueil et d'information, lors desquelles les étudiants pourront prendre gratuitement rendez-vous pour un "entretien individuel afin d'analyser les résultats de leur examen et envisager la filière d'études la plus appropriée à leur profil".

S'ils veulent retenter leur chance, les universités orientent les étudiants vers des cursus semblables à celui de médecine, qui les préparent à l'examen, mais leur permettent également d'acquérir des crédits en avance.

"Nous conseillons en premier lieu d'entamer une première année de bachelier en sciences biomédicales", explique Marco Schetgen, doyen de la faculté de médecine de l'Université libre de Bruxelles (ULB). "Cette section comprend principalement des cours en mathématiques, physique, chimie et biologie", des matières évaluées à l'examen d'entrée et auxquelles de nombreux candidats échouent.

La pharmacie aussi

L'autre option proposée est de suivre des études en pharmacie. "Les étudiants qui ont opté pour ce choix l'an passé étaient souvent ceux qui hésitaient entre les deux formations. Ils se disaient dès lors que s'ils rataient une deuxième fois l'examen d'entrée, ils pourraient poursuivre leur parcours en pharmacie", note M. Schetgen.

"L'an dernier, les études en pharmacie et en sciences biomédicales ont été privilégiées", confirme Sandrine Ntamashimikiro, conseillère pédagogique pour le secteur de la santé au sein de l'Université catholique de Louvain (UCL).

Un principe de vases communicants est dès lors constaté: la section de médecine diminue tandis que celles de sciences biomédicales et de pharmacie explosent, souligne Mme Ntamashimikiro.

Ainsi, à l'ULB, la première année en médecine et dentisterie a compté une centaine d'étudiants lors de l'année académique 2017-2018, pour environ 400 auparavant. Alors que celle en sciences biomédicales, qui comprenait une cinquantaine d'étudiants avant l'instauration de l'examen d'entrée, a comptabilisé 350 inscrits l'an dernier, indique M. Schetgen.

Les cours ont dû être réorganisés, les universités ont dû s'adapter. Toutefois, l'impact ne peut encore être évalué, estime Mme Ntamashimikiro. La première année est tellement semblable dans les sections que les difficultés ne se sont pas encore réellement fait ressentir. Il faudra voir dans les prochaines années si tous les candidats malheureux qui s'étaient consolés en pharmacie ou en sciences biomédicales et qui échoueront à nouveau poursuivront dans cette voie, avance la conseillère pédagogique.

Ces étudiants qui auront échoué deux années consécutives auront d'ailleurs "brûlé leur dernière cartouche", souligne Mme Ntamashimikiro. Le décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles n'autorise en effet à présenter l'épreuve que lors de deux années académiques maximum, sur une période de cinq ans.

La première session de l'examen, organisée en juillet, a obtenu un taux de réussite de 20,26%, soit un total de 684 lauréats.

Après des heures de révision, se privant de la réussite des Diables Rouges lors de la Coupe du monde en Russie ou des longues heures de canicule passées au bord de la piscine un livre à la main, comment appréhender un échec, signifiant peut-être la fin d'un rêve, celui de devenir médecin ou dentiste? Depuis l'année dernière, une sélection s'opère à l'entame des études en médecine ou en dentisterie. Pour y accéder, une seule solution: obtenir une moyenne d'au moins 10/20 dans les deux parties de l'examen d'entrée. Un minimum de 8/20 dans les huit matières interrogées est également obligatoire. En cas d'échec, l'heure sera à la réflexion: que faire? Retenter sa chance l'année prochaine ou se réorienter définitivement? A l'Université de Liège, la faculté de médecine organisera les 14 et 17 septembre deux journées d'accueil et d'information, lors desquelles les étudiants pourront prendre gratuitement rendez-vous pour un "entretien individuel afin d'analyser les résultats de leur examen et envisager la filière d'études la plus appropriée à leur profil". S'ils veulent retenter leur chance, les universités orientent les étudiants vers des cursus semblables à celui de médecine, qui les préparent à l'examen, mais leur permettent également d'acquérir des crédits en avance. "Nous conseillons en premier lieu d'entamer une première année de bachelier en sciences biomédicales", explique Marco Schetgen, doyen de la faculté de médecine de l'Université libre de Bruxelles (ULB). "Cette section comprend principalement des cours en mathématiques, physique, chimie et biologie", des matières évaluées à l'examen d'entrée et auxquelles de nombreux candidats échouent. L'autre option proposée est de suivre des études en pharmacie. "Les étudiants qui ont opté pour ce choix l'an passé étaient souvent ceux qui hésitaient entre les deux formations. Ils se disaient dès lors que s'ils rataient une deuxième fois l'examen d'entrée, ils pourraient poursuivre leur parcours en pharmacie", note M. Schetgen. "L'an dernier, les études en pharmacie et en sciences biomédicales ont été privilégiées", confirme Sandrine Ntamashimikiro, conseillère pédagogique pour le secteur de la santé au sein de l'Université catholique de Louvain (UCL). Un principe de vases communicants est dès lors constaté: la section de médecine diminue tandis que celles de sciences biomédicales et de pharmacie explosent, souligne Mme Ntamashimikiro. Ainsi, à l'ULB, la première année en médecine et dentisterie a compté une centaine d'étudiants lors de l'année académique 2017-2018, pour environ 400 auparavant. Alors que celle en sciences biomédicales, qui comprenait une cinquantaine d'étudiants avant l'instauration de l'examen d'entrée, a comptabilisé 350 inscrits l'an dernier, indique M. Schetgen. Les cours ont dû être réorganisés, les universités ont dû s'adapter. Toutefois, l'impact ne peut encore être évalué, estime Mme Ntamashimikiro. La première année est tellement semblable dans les sections que les difficultés ne se sont pas encore réellement fait ressentir. Il faudra voir dans les prochaines années si tous les candidats malheureux qui s'étaient consolés en pharmacie ou en sciences biomédicales et qui échoueront à nouveau poursuivront dans cette voie, avance la conseillère pédagogique. Ces étudiants qui auront échoué deux années consécutives auront d'ailleurs "brûlé leur dernière cartouche", souligne Mme Ntamashimikiro. Le décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles n'autorise en effet à présenter l'épreuve que lors de deux années académiques maximum, sur une période de cinq ans. La première session de l'examen, organisée en juillet, a obtenu un taux de réussite de 20,26%, soit un total de 684 lauréats.