Le 23 janvier dernier a été examiné en commission santé le projet de loi relatif à l'aide médicale urgente (AMU). Ce projet de loi contient une disposition qui installe une fonction de médecin contrôle au sein de la CAAMI (Caisse auxilliaire d'assurance maladie invalidité) et une possibilité de sanction des CPAS qui auraient accordé le droit à un remboursement de soins via le dispositif de l'aide médicale urgente "de manière abusive ou sans enquête sociale suffisante".

Selon l'opposition, les populations étrangères et les sans-papiers seraient particulièrement visées.

Le Cartel est en désaccord avec le projet de loi du ministre MR et l'a fait savoir ce week-end.

La première raison est que "la mission et le devoir de tout médecin est de prodiguer des soins à tout patient qui en a besoin et ce en toute indépendance". Le Cartel n'admet pas qu'un "quelconque contrôle puisse être exercé sur la profession de médecin afin de décider à sa place ce qui est justifié ou non en matière de soins à cette partie de la population fragilisée et entrant dans le cadre de l'AMU".

Contrôler à posteriori le médecin pour savoir si les soins prodigués étaient justifiés ou non est pour le GBO "inacceptable".

La deuxième raison est que le statut du patient ne peut entraver les soins nécessaires à sa santé. "Le fait d'émarger à l'AMU pour certains patients non couverts par une mutuelle ne doit pas faire d'eux des citoyens de seconde zone en matière d'accès aux soins."

Le Cartel demande dès lors aux autorités "de bien vouloir écouter les intervenants de terrain pour ces questions délicates et de ne pas prendre de mesures qui bouleversent la finalité de l'AMU et qui, de toutes façons, n'auraient qu'un impact marginal sur les coûts".

Le 23 janvier dernier a été examiné en commission santé le projet de loi relatif à l'aide médicale urgente (AMU). Ce projet de loi contient une disposition qui installe une fonction de médecin contrôle au sein de la CAAMI (Caisse auxilliaire d'assurance maladie invalidité) et une possibilité de sanction des CPAS qui auraient accordé le droit à un remboursement de soins via le dispositif de l'aide médicale urgente "de manière abusive ou sans enquête sociale suffisante". Selon l'opposition, les populations étrangères et les sans-papiers seraient particulièrement visées.Le Cartel est en désaccord avec le projet de loi du ministre MR et l'a fait savoir ce week-end. La première raison est que "la mission et le devoir de tout médecin est de prodiguer des soins à tout patient qui en a besoin et ce en toute indépendance". Le Cartel n'admet pas qu'un "quelconque contrôle puisse être exercé sur la profession de médecin afin de décider à sa place ce qui est justifié ou non en matière de soins à cette partie de la population fragilisée et entrant dans le cadre de l'AMU". Contrôler à posteriori le médecin pour savoir si les soins prodigués étaient justifiés ou non est pour le GBO "inacceptable". La deuxième raison est que le statut du patient ne peut entraver les soins nécessaires à sa santé. "Le fait d'émarger à l'AMU pour certains patients non couverts par une mutuelle ne doit pas faire d'eux des citoyens de seconde zone en matière d'accès aux soins." Le Cartel demande dès lors aux autorités "de bien vouloir écouter les intervenants de terrain pour ces questions délicates et de ne pas prendre de mesures qui bouleversent la finalité de l'AMU et qui, de toutes façons, n'auraient qu'un impact marginal sur les coûts".