Le ministre wallon de la Santé privilégie une approche globale de la vieillesse plutôt qu'une approche ciblée Alzheimer. "Quels sont les éléments déclencheurs ? Comment les prévenir ? Comment la traiter ? Les études posent de nombreuses question, et n'amènent malheureusement pas de proposition de remède miracles."

Nonobstant, Maxime Prévot base sa stratégie préventive entre autres sur un rapport publié par le KCE en 2009 sur les interventions pharmaceutiques et non pharmaceutiques sur la maladie d'Alzheimer. Le rapport conclut : "un soutien professionnalisé et de longue durée apporté aux soignants informels et aux aidants proches constitue la seule intervention retardant significativement l'institutionnalisation du patient. L'effet potentiel de ce type d'intervention non pharmacologique semble être supérieur à ce qui a pu être observé avec les médicaments actuellement disponibles."

L'ULg à la manoeuvre

S'il n'y a pas de "plan Alzheimer", cela ne veut pas dire pour autant que rien ne se passe en Wallonie. Prenons le projet Interreg Aidants proches/Réseau-service par exemple. "Ce projet consiste à améliorer l'accompagnement des aidants par la mise en place d'un programme de développement psychoéducatif individualisé à destination d'aidants proches qui accompagnent des personnes âgées en perte d'autonomie, et plus spécifiquement des personnes présentant des troubles cognitifs majeurs", détaille Maxime Prévot. "Ce programme d'accompagnement individualisé de l'aidant, validé scientifiquement par le département de psychologie de l'ULg, est établi en fonction des spécificités liées à leur quotidien et en prenant en considération le parcours de vie du couple aidant/aidé."

Une étude réalisée par l'ULg en collaboration avec l'Université de Sherbrooke a pu démontrer à ce propos que l'accompagnement individualisé des aidants proches améliore, en moyenne, sa qualité de vie sur une période de trois ans et permet à la personne aidée, souffrant de la maladie de type Alzheimer à un stade avancé, de retarder son entrée en institution de 18 mois.

Le ministre wallon de la Santé privilégie une approche globale de la vieillesse plutôt qu'une approche ciblée Alzheimer. "Quels sont les éléments déclencheurs ? Comment les prévenir ? Comment la traiter ? Les études posent de nombreuses question, et n'amènent malheureusement pas de proposition de remède miracles."Nonobstant, Maxime Prévot base sa stratégie préventive entre autres sur un rapport publié par le KCE en 2009 sur les interventions pharmaceutiques et non pharmaceutiques sur la maladie d'Alzheimer. Le rapport conclut : "un soutien professionnalisé et de longue durée apporté aux soignants informels et aux aidants proches constitue la seule intervention retardant significativement l'institutionnalisation du patient. L'effet potentiel de ce type d'intervention non pharmacologique semble être supérieur à ce qui a pu être observé avec les médicaments actuellement disponibles."S'il n'y a pas de "plan Alzheimer", cela ne veut pas dire pour autant que rien ne se passe en Wallonie. Prenons le projet Interreg Aidants proches/Réseau-service par exemple. "Ce projet consiste à améliorer l'accompagnement des aidants par la mise en place d'un programme de développement psychoéducatif individualisé à destination d'aidants proches qui accompagnent des personnes âgées en perte d'autonomie, et plus spécifiquement des personnes présentant des troubles cognitifs majeurs", détaille Maxime Prévot. "Ce programme d'accompagnement individualisé de l'aidant, validé scientifiquement par le département de psychologie de l'ULg, est établi en fonction des spécificités liées à leur quotidien et en prenant en considération le parcours de vie du couple aidant/aidé."Une étude réalisée par l'ULg en collaboration avec l'Université de Sherbrooke a pu démontrer à ce propos que l'accompagnement individualisé des aidants proches améliore, en moyenne, sa qualité de vie sur une période de trois ans et permet à la personne aidée, souffrant de la maladie de type Alzheimer à un stade avancé, de retarder son entrée en institution de 18 mois.