Les Belges savent par ailleurs que le cancer du poumon est le plus meurtrier. Il fait également partie des cancers avec le plus faible taux de survie à 5 ans.

Le baromètre 2017 du laboratoire pharmaceutique MSD révèle un décalage entre la bonne santé de la recherche cancérologique qui connaît une véritable révolution notamment au niveau de l'immunothérapie et la perception pessimiste des Belges dont 7 sur 10 pensent que la recherche avance trop lentement.

En revanche, quand on demande aux Belges quels sont les cancers les plus courants, ils indiquent les cancers du sein, de la prostate, du poumon et colorectal.

Interrogé par le baromètre MSD, le Pr Thierry Pieters, pneumo-oncologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles), précise : "Leur connaissance est bonne. Le cancer du sein est en effet le plus courant avec 10.000 cas. Ensuite, viennent le cancer de la prostate avec 8.000 cas, le cancer du poumon avec un peu moins de 6.000 cas et le cancer colorectal avec pas loin de 4.000 cas."

Cancers les plus meurtriers

A la question sur ce qu'ils pensent être les cancers les plus meurtriers, les Belges sont nombreux (35%) à répondre correctement le cancer du poumon, 20% répondent le cancer colorectal et 15% le cancer du sein.

Selon le baromètre, 54% des Belges disent avoir peur d'être un jour confrontés au cancer. Et la conséquence la plus redoutée du cancer (mis à part le décès) est la douleur (24%).

Enfin, 69% des Belges trouvent que la recherche avance lentement alors que paradoxalement, 58% sont optimistes quant à la chance d'un jour vaincre le cancer. Le Pr Thierry Pieters, pneumo-oncologue, s'étonne : "Nous sommes dans une période de transition dans le traitement du cancer. Tout le monde ne s'en rend peut-être pas encore compte mais la révolution que représente l'immunothérapie est véritablement en marche. L'immunothérapie est arrivée en Belgique il y a un peu plus d'un an dans un cancer extrêmement meurtrier, le mélanome. Depuis, ce traitement a rapidement été étendu à d'autres cancers, et notamment au cancer du poumon dont les chances de survie à 5 ans étaient jusqu'alors très faibles avec moins de 20%. Jusqu'à ce jour, l'immunothérapie était administrée en deuxième ligne, après l'échec d'un premier traitement. Mais, grande nouvelle, cette thérapie révolutionnaire devient maintenant le premier traitement dans le cancer du poumon pour les patients dont le taux de biomarqueurs est d'au moins 50%."

Marqueurs prédictifs

Même son de cloche du côté de l'UZ Leuven. Le Pr Johan Vansteenkiste, pneumo-oncologue se réjouit que "le concept de marqueurs prédictifs d'efficacité fait son entrée dans l'immuno-oncologie en Belgique. Il ouvre une nouvelle voie : celle de l'immunothérapie de précision ! Si on remarque qu'un patient possède, par exemple, un taux de marqueurs d'efficacité élevé après une analyse sanguine ou tissulaire, on peut mesurer la quantité de biomarqueurs prédictifs d'efficacité d'un patient. S'ils sont élevés, on sait que le patient répondra mieux à un traitement comme l'immunothérapie par pembrolizumab. En tant qu'onco-pneumologues, nous sommes très optimistes car, non seulement, nous avons accès à une thérapie révolutionnaire mais, en plus, nous pouvons à l'avance savoir chez qui elle sera la plus efficace".

Les Belges savent par ailleurs que le cancer du poumon est le plus meurtrier. Il fait également partie des cancers avec le plus faible taux de survie à 5 ans.Le baromètre 2017 du laboratoire pharmaceutique MSD révèle un décalage entre la bonne santé de la recherche cancérologique qui connaît une véritable révolution notamment au niveau de l'immunothérapie et la perception pessimiste des Belges dont 7 sur 10 pensent que la recherche avance trop lentement. En revanche, quand on demande aux Belges quels sont les cancers les plus courants, ils indiquent les cancers du sein, de la prostate, du poumon et colorectal. Interrogé par le baromètre MSD, le Pr Thierry Pieters, pneumo-oncologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles), précise : "Leur connaissance est bonne. Le cancer du sein est en effet le plus courant avec 10.000 cas. Ensuite, viennent le cancer de la prostate avec 8.000 cas, le cancer du poumon avec un peu moins de 6.000 cas et le cancer colorectal avec pas loin de 4.000 cas." A la question sur ce qu'ils pensent être les cancers les plus meurtriers, les Belges sont nombreux (35%) à répondre correctement le cancer du poumon, 20% répondent le cancer colorectal et 15% le cancer du sein. Selon le baromètre, 54% des Belges disent avoir peur d'être un jour confrontés au cancer. Et la conséquence la plus redoutée du cancer (mis à part le décès) est la douleur (24%). Enfin, 69% des Belges trouvent que la recherche avance lentement alors que paradoxalement, 58% sont optimistes quant à la chance d'un jour vaincre le cancer. Le Pr Thierry Pieters, pneumo-oncologue, s'étonne : "Nous sommes dans une période de transition dans le traitement du cancer. Tout le monde ne s'en rend peut-être pas encore compte mais la révolution que représente l'immunothérapie est véritablement en marche. L'immunothérapie est arrivée en Belgique il y a un peu plus d'un an dans un cancer extrêmement meurtrier, le mélanome. Depuis, ce traitement a rapidement été étendu à d'autres cancers, et notamment au cancer du poumon dont les chances de survie à 5 ans étaient jusqu'alors très faibles avec moins de 20%. Jusqu'à ce jour, l'immunothérapie était administrée en deuxième ligne, après l'échec d'un premier traitement. Mais, grande nouvelle, cette thérapie révolutionnaire devient maintenant le premier traitement dans le cancer du poumon pour les patients dont le taux de biomarqueurs est d'au moins 50%."Même son de cloche du côté de l'UZ Leuven. Le Pr Johan Vansteenkiste, pneumo-oncologue se réjouit que "le concept de marqueurs prédictifs d'efficacité fait son entrée dans l'immuno-oncologie en Belgique. Il ouvre une nouvelle voie : celle de l'immunothérapie de précision ! Si on remarque qu'un patient possède, par exemple, un taux de marqueurs d'efficacité élevé après une analyse sanguine ou tissulaire, on peut mesurer la quantité de biomarqueurs prédictifs d'efficacité d'un patient. S'ils sont élevés, on sait que le patient répondra mieux à un traitement comme l'immunothérapie par pembrolizumab. En tant qu'onco-pneumologues, nous sommes très optimistes car, non seulement, nous avons accès à une thérapie révolutionnaire mais, en plus, nous pouvons à l'avance savoir chez qui elle sera la plus efficace".