1. S'assurer contre les violences, le cyberhacking

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Médecins et institutions de soins sont de plus en plus victimes d'agressions physiques voire virtuelles. Les assurances ont aussitôt saisi l'opportunité pour proposer des produits sur mesure pour hôpitaux et pour médecins.Pour le particulier, une assurance de chez AMMA permet de couvrir 10 risques, du simple vol au terrorisme. La compagnie d'assurances propose une police qui couvre les dommages corporels et matériels, l'assistance juridique et les honoraires d'avocats, les frais de consultance (IT et médias), le soutien psychologique. Cette assurance ne propose pas de revenus garantis à la victime, mais une formule d'indemnité forfaitaire pendant la période d'incapacité temporaire. Le médecin peut toutefois s'assurer en revenus garantis via une assurance spécifique. Quatre formules à la carte sont proposées. Les prix varient de 50 euros à 200 euros par an.D'autres assureurs, Concordia et Vanbreda, proposent des assurances contre la cybercriminalité (avec intervention d'experts pour récupérer les données, négocier avec les pirates informatiques ou restaurer une e-réputation) pour les médecins individuels ou les institutions de soins.Le médecin attentif aura certainement déjà vu passer l'information, mais un rappel n'est pas superflu. Le rachat des droits à la pension pour les années d'études est une belle opportunité puisqu'il permet d'augmenter la pension qui sera versée au jour de la retraite. Pour un médecin, un rapide calcul permet d'estimer la majoration de la retraite à 150 euros par mois.Bon à savoirCette régularisation coûte 1.500 euros par année régularisée, mais ce montant sera déductible fiscalement à hauteur de 50 %. La régularisation des études ne compte donc en réalité que 750 euros par an.Les règles actuelles ne permettent de racheter que les années d'études accomplies après avoir atteint l'âge de 20 ans.Le rachat des années d'études permet d'augmenter le montant de la pension légale de retraite, mais ne permet pas d'augmenter la durée de la carrière. Cette opération ne permettra donc pas d'obtenir une retraite anticipée, par exemple.Puisque généralement, il ne les connaît pas lui-même... Pourtant, la loi instaurant les droits du patient date de 2002.Côté institution, l'hôpital est tenu à ce que les droits du patient soient respectés en son sein. Côté médecine générale, depuis une directive de 2011, le prestataire de soins est obligé de communiquer au patient s'il est assuré ou non contre une éventuelle responsabilité civile et même s'il a l'autorisation d'exercer.1. Qui peut décider ? La législation a exprimé clairement qui pouvait prendre une décision si le patient n'était pas en mesure d'exercer lui-même ses droits. Au praticien également de décider si le patient mineur peut exercer ses droits de façon autonome. Si le mineur est considéré comme apte, le prestataire de soins est tenu au secret professionnel, même à l'égard des parents, ce qui est parfois oublié.2. Le consentement libre et éclairé : il faut préciser la notion de risque pertinent au patient, pour obtenir une certaine sécurité juridique pour le prestataire de soins car la jurisprudence n'est pas unanime en la matière.3. Gare à l'abus d'exceptions thérapeutiques : la législation prévoit des conditions strictes qui ne sont pas toujours bien respectées dans la pratique.L'informatisation de la profession est inéluctable. Quelques recommandations simples permettent de se faciliter la vie :Cette messagerie n'est pas la plus sécurisée qui existe, il faut donc utiliser des messageries sécurisées lorsque l'on discute d'informations relatives à la santé. Le médecin n'est cependant pas responsable de la messagerie utilisée par le patient. N'hésitez pas à utiliser les messages automatiques d'absence pour renvoyer vers les postes médicaux de garde ou vers un médecin de garde lorsque vous quittez votre cabinet le vendredi soir à 20 h et pendant le weekend jusqu'au lundi 9 h, par exemple, pour éviter tout qui pro quo avec le patient.Attention également aux SMS. Si les patients emploient de plus en plus cette méthode, il faut rester prudent : on ne sait pas qui est derrière le SMS. Il n'y a pas de garantie d'identité.Le Conseil de l'Ordre conseille de distinguer compte privé et compte professionnel, et déconseille d'utiliser un pseudo dans la sphère professionnelle. Il faut surtout éviter les discussions informelles au sujet des patients et rester prudent si un patient vous contacte, car encore une fois, on ne sait jamais garantir qui est derrière l'écran. Le mieux est de proposer un rendez-vous.Le choix d'exercer son activité en tant qu'indépendant en personne physique ou au sein d'une société traverse tôt ou tard l'esprit de chaque praticien.À première vue, le passage en société ne semble pas très intéressant puisque la taxation du revenu brut ne générera qu'une économie de 3.000 euros par an.Mais ce passage ne doit pas s'analyser seulement dans une optique de revenus. La société permet aussi et surtout de proposer de nombreuses autres alternatives qui sont susceptibles d'offrir des avantages considérables à plus ou moins long terme, comme la rémunération par des droits sociaux de l'apport de la clientèle, la double déduction de frais, la constitution de pensions complémentaires ou encore divers avantages sociaux (chèques repas, chèques culture, écochèques ou chèques sport, par exemple).