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Cette situation est connue depuis longtemps mais peu d'enquêtes avaient été menées au nord du pays. La doctorante Sara De Bruyn et les professeurs Edwin Wouters, Koen Ponnet et Guido Van Hal voulaient en avoir le coeur net en interrogeant tous les étudiants à savoir 6.481 inscrits. 3.159 (48,7%) ont été finalement retenus.Aucune comparaison n'est vraiment possible avec une enquête belge, seulement avec les Etats-Unis, pays où une enquête a révélé une consommation de stimulants auprès de 35% des étudiants. Une évolution à éviter en Belgique. Parmi les raisons déjà répertoriées, les étudiants entendent surtout "mieux se concentrer" (66,4%), "augmenter leur niveau d'alerte" (50,6%), "étudier plus longtemps" (47,9%) et "être plus productifs" (43,6%). 56,8% se sont plaints d'effets secondaires tels un appétit en baisse (30,9%), une accélération du pouls (28,6%) et des problèmes de sommeil (25,5%).Or, plus les étudiants sont stressés, plus les médicaments qui augmentent les performances sont à éviter. Il est à regretter que 23,2% des étudiants prennent ces pilules sur conseil d'un ami.